Newsletter Novembre 2017

Alidoro en bref

Ne fuyez plus vos émotions, apprenez à les maitriser !

Joie, désir, peur, colère ou encore tristesse : nous sommes quotidiennement traversés par nos émotions.
Ces émotions, positives ou négatives, font partie intégrante de notre vie privée et professionnelle. Elles provoquent parfois souffrance personnelle et difficultés relationnelles. Difficile à croire mais elles ont  pourtant toutes une utilité ! Elles nous alertent, nourrissent notre motivation, nous poussent à aller de l'avant ou encore à prendre des décisions.
Alors plutôt que de les subir ou de les fuir, nous vous proposons d'apprendre à les analyser et à mieux les maîtriser.

Pour cela, inscrivez-vous à notre formation interentreprises qui vous permettra de mieux vous connaître, gagner en sérénité et en efficacité :

Pour plus de renseignements sur le contenu de la formation et les formalités administratives, cliquez sur la formation de votre choix pour télécharger le programme complet ou contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par mail à formation@alidoro.fr

 

Adhérents ADEFIM : inscrivez-vous aux prochaines formations collectives !

Europe                                                 

L’ADEFIM Languedoc-Roussillon propose des actions « clé en main » répondant aux besoins en formation des TPE et PME du secteur. A ce titre, le cabinet ALIDORO a été sélectionné sur appel d’offre pour aider les salariés à développer leurs compétences sur les métiers en tension dans la Métallurgie.

Calendrier des formations du dernier trimestre 2017 :

Cliquez sur la formation de votre choix pour accéder au programme détaillé.

Pensez à vous inscrire rapidement car les places sont comptées !
Téléchargez ici le « Bulletin d’inscription »

Entreprises bénéficiaires : les entreprises ADEFIM éligibles à ces actions doivent appliquer la convention collective de la métallurgie, être à jour de leur obligation légale au titre de la formation professionnelle continue et compter moins de 300 salariés.

Prise en charge : les coûts pédagogiques sont réglés directement par l’ADEFIM au centre de formation.
En effet, ces journées peuvent être financées jusqu’à 100% du coût pédagogique, avec le soutien financier du Fonds Social Européen (FSE) dans le cadre du programme opérationnel national « Emploi et Inclusion » 2014-2020, du Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP) et de l’OPCAIM ADEFIM LANGUEDOC ROUSSILLON.

Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez nous contacter par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par mail formation@alidoro.fr

Actualité RH

Facteurs de pénibilité : rectification de la déclaration 2016 possible jusqu’en janvier 2018

Au titre de l’année 2017, l’employeur doit déclarer l’exposition de ses salariés aux facteurs de risques professionnels suivants :

  • Le travail de nuit,
  • Le  travail répétitif,
  • Le travail en équipes successives alternantes,
  • Les activités exercées en milieu hyperbare,
  • Les manutentions manuelles de charges,
  • Les postures pénibles définies comme positions forcées des articulations,
  • Les vibrations mécaniques,
  • Les agents chimiques dangereux,
  • Les températures extrêmes,
  • Et le bruit.

Les six derniers facteurs ne sont entrés en vigueur qu’au 1er juillet 2016. Aussi, l’employeur n’est-il pas tenu d’évaluer, et donc de déclarer, l’exposition à ces risques pour les salariés dont le contrat a pris fin avant cette date.

Notons qu’en cas d’erreur dans sa déclaration des facteurs d’exposition à la pénibilité, l’employeur dispose d’un droit de rectification.
Le délai de rectification due au titre de l’année 2016 vient d’être prolongé jusqu’au 5 ou 15 janvier 2018.

Sources : Décret n°2017-1462 du 10 octobre 2017, Journal Officiel du 12 octobre 2017, Code du travail article D. 4161-2

 

Egalité hommes/femmes : un guide pratique pour les TPE-PME

En termes d’égalité hommes/femmes dans l’entreprise, un guide pratique à destination des TPE-PME vient d’être publié. Ce document contient des bonnes pratiques qui se veulent directement opérationnelles.
Une méthode de déploiement en quatre étapes est ainsi proposée aux dirigeants des petites et moyennes entreprises:

  1. Lancer la démarche en interne,
  2. Elaborer un diagnostic de la situation,
  3. Lancer les actions correctives,
  4. Effectuer le suivi.

Ce guide identifie huit domaines d’actions sur cette thématique de l’égalité hommes/femmes associés à des fiches pratiques :

  • Recrutement,
  • Formation professionnelle,
  • Promotions internes,
  • Classification des emplois,
  • Conditions de travail, santé et sécurité,
  • Rémunérations,
  • Articulation entre la vie professionnelle et la vie privée,
  • Communication de l’entreprise.

Pour vous procurer ce guide, cliquez sur le lien du site travail-emploi.gouv, ou contactez nous au 04 99 61 16 30 : http://travail-emploi.gouv.fr/ministere/documentation-et-publications-officielles/guides-pratiques/guide-egapro-tpepme

 

Suivi de l’état de santé des salariés à compter du 1er novembre 2018

La loi Travail a profondément modifié la surveillance de l’état de santé des salariés.

1. Suivi Individuel de l’état de santé, hors risque particulier : 

  • Une visite d’information et de prévention à l’embauche V.I.P (Art R.4624-10 à R. 4624-15) est réalisée soit par le médecin du travail, le collaborateur médecin, l’interne en médecine du travail ou l’infirmier, dans un délai qui n’excède pas 3 mois après la prise de poste. A l’issue de cette visite, ces différents professionnels de santé délivrent une attestation.
  • Un suivi périodique (Art R.4624-16) est effectué mais il ne pourra pas s’écouler plus de 5 ans entre deux rendez-vous. La périodicité est fixée par le médecin du travail.

2. Suivi Individuel Renforcé (SIR) de l’état de santé, si risques particuliers : 

  • Un examen médical d’aptitude à l’embauche (Art R.4624-24 à R.4624-27) doit être réalisé pour les personnes dont la situation personnelle ou le poste présente des risques particuliers. Cet examen médical d’embauche est réalisé préalablement à l’affectation au poste par un médecin du travail. A l’issue de cette visite le médecin se prononce sur l’aptitude médicale.
  • Un suivi périodique (Art R. 4624-28) est organisé mais il ne pourra pas s’écouler plus de 2 ans entre deux rendez-vous. La périodicité est fixée par le médecin du travail.

Les documents délivrés à l’issue des visites de suivi évoluent. Désormais, quatre nouveaux modèles entrent en vigueur au 1er novembre 2017 :

  • Attestation de suivi individuel de l’état de santé,
  • Avis d’aptitude,
  • Avis d’inaptitude,
  • Propositions de mesures d’aménagement de poste ou de temps de travail.

Un nouveau formulaire de déclaration des accidents du travail et des accidents de trajet entre également en vigueur. Ce nouveau Cerfa 14463*03 est téléchargeable sur le site www.ameli.fr et www.service-public.fr.

Enfin, un nouveau modèle de formulaire d’attestation de salaire délivrée par l’employeur en cas d’arrêt de travail se prolongeant au-delà de six mois est disponible sur www.net-entreprises.fr  pour télédéclaration.

Sources : Loi n° 2016-1088 du 8 août 2016, décret n° 2016-1908 du 27 décembre 2016, Arrêté du 26 septembre 2017, JO 21 octobre 2017, Arrêté du 16 octobre 2017, JO 21 octobre 2017.

Fiche pratique

Prévention de la pénibilité

Depuis le 1er janvier 2012, les entreprises d’au moins 50 salariés, dont la moitié du personnel est exposée à des facteurs de pénibilité au-delà des seuils réglementaires, ont l’obligation de négocier un accord ou d’élaborer un plan d’actions de prévention.

La négociation d’un accord collectif est prioritaire par rapport à l’établissement d’un plan d’action. Cet accord comporte:

  • Le rappel de la définition des facteurs de pénibilité au travail ;
  • L’identification de la pénibilité dans l’entreprise avec la liste des emplois ou des postes concernés par les facteurs de pénibilité et, pour chacun, les situations de pénibilité, l’identification des situations de pénibilité, l’évaluation des niveaux de contraintes et d’exposition ;
  • Les actions de prévention de la pénibilité mises en place par l’entreprise au regard du Code du Travail selon trois approches possibles : médicale, technique et organisationnelle.

En l’absence de négociation sur la prévention de la pénibilité, la Direccte peut notifier à l’entreprise une pénalité financière à hauteur de 1 % de la masse salariale.

Source : Article L. 4163-1 du Code du Travail

Besoin d’aller plus loin sur le sujet de la pénibilité ? Contactez-nous par téléphone au 04 99 61 16 30  ou par mail contact@alidoro.fr

Le chiffre

9.9% c’est l’écart salarial médian entre les hommes et les femmes en France

D’aucuns déclarent qu’une plus grande égalité entre les femmes et les hommes est un gage de performance économique pour les entreprises. Cet adage est loin d’être compris par tous à l’heure actuelle. Les chiffres en témoignent…

L’OCDE dans son rapport « Atteindre l’égalité hommes/femmes - Un combat difficile » pointe un écart salarial médian de 9,9% entre les hommes et les femmes en France et « qu’il ne se réduit plus depuis les années 2000 ».
Les femmes perçoivent en moyenne un salaire mensuel inférieur de 18.6% à celui des hommes (en équivalent temps plein dans le secteur privé).

Sur le plan de la mixité, les femmes occupent la majorité des emplois les moins rémunérés : 98 % des aides à domicile, ,98 % des secrétaires et 90 % des aides-soignants.

Seulement 42 % des postes de cadres et 17% des postes de direction sont occupés par des femmes. Enfin, la part des femmes dirigeantes dans les entreprises d’au moins 250 salariés n’est que de 9% et de 15% dans les entreprises de moins de 250 salariés.