Newsletter Mai 2019

Alidoro en bref

Alidoro : l’engagement qualité !

C'est avec succès que notre certification qualité, Certif’Région délivrée par la Région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, a été renouvelée pour trois ans. Nous sommes fières et cela continuera encore sur les années à venir !

Pour mémoire, le cabinet ALIDORO CONSULTANTS est certifié Qualité depuis 2013 et bien-sûr référencé DATADOCK.

Ces attributions attestent de la qualité et du professionnalisme des pratiques des consultantes au regard des thématiques suivantes : la stratégie et le pilotage de la qualité, la gestion des ressources humaines en interne, l’organisation matérielle du cabinet, l’environnement socio-économique et la mise en œuvre des actions de formation.

Mais être certifié qualité signifie surtout que notre cabinet RH est organisé pour :

  • placer le client au cœur de ses préoccupations,
  • produire des prestations conformes,
  • maîtriser ses méthodes de travail,
  • s’améliorer en permanence.

La qualité ? Un véritable engagement chez ALIDORO !

  

 

Inscrivez vos collaborateurs à nos formations des mois de mai, juin et juillet 2019

Notre actualité de formation est riche en ces mois de printemps ! Que ce soit sur des thématiques liées à l’actualité RH sociale ou juridique, ou bien sur des stages permettant de développer l’efficacité professionnelle de vos collaborateurs, pensez à vous inscrire rapidement car les places sont comptées.

Notre formation du mois de Mai 2019

Nos formations du mois de Juin 2019

Notre formation du mois de juillet 2019

Retrouvez ici toutes nos sessions de formation 2019 « Calendrier annuel de formations ».

Pour plus de renseignements sur le contenu de la formation et les formalités administratives, cliquez sur la formation de votre choix pour télécharger le programme complet ou contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par mail à formation@alidoro.fr  

 

Adhérents ADEFIM : préparez et conduisez vos entretiens professionnels

L’ADEFIM Languedoc-Roussillon propose des actions « clé en main » répondant aux besoins en formation des TPE et PME du secteur. A ce titre, le cabinet ALIDORO a été sélectionné sur appel d’offre pour aider les salariés à développer leurs compétences sur les métiers en tension dans la Métallurgie.
Le 27 juin prochain nous vous proposons une formation permettant de préparer et de conduire les entretiens professionnels au sein de vos structures. Cliquez sur le lien pour accéder au programme détaillé « Préparer et conduire un entretien professionnel »

Pensez à vous inscrire rapidement car les places sont comptées !
Téléchargez ici le « Bulletin d’inscription (- de 50 salariés) » ou le « Bulletin d’inscription (50 salariés et +) »

Entreprises bénéficiaires : les entreprises ADEFIM éligibles à ces actions doivent appliquer la convention collective de la métallurgie et être à jour de leur obligation légale au titre de la formation professionnelle continue.

Prise en charge : les coûts pédagogiques sont réglés directement par l’ADEFIM au centre de formation. En effet, ces journées peuvent être financées jusqu’à 100% du coût pédagogique, avec le soutien financier du Fonds Social Européen (FSE) dans le cadre du programme opérationnel national « Emploi et Inclusion » 2014-2020, du Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP) et de l’OPCAIM ADEFIM LANGUEDOC ROUSSILLON.

Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez nous contacter par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par mail formation@alidoro.fr

     

Actualité RH

Le défaut de publication de l’Index de l’égalité F/H peut être sanctionné

Depuis le 1er mai 2019, une procédure de sanction peut être engagée contre un employeur n’ayant pas publié l’Index de l’égalité femmes/hommes ou défini de mesures de correction en cas de résultat insuffisant.

Pour rappel
Instauré par la loi « Avenir professionnel » de septembre 2018, cet Index consiste en une série d’indicateurs permettant à l’entreprise de savoir où elle en est en matière de promotion et d’égalité salariale entre ses collaborateurs des deux sexes. Cette mesure s'accompagne d'une obligation de publier la note globale obtenue ainsi que le détail des différents indicateurs, au Comité social et économique (CSE) ainsi qu’à l’inspection du travail (Direccte).
Les entreprises de 1 000 salariés et plus, étaient tenues de publier leur note globale au 1er mars 2019, celles d’au moins 250 salariés le seront à compter du 1er septembre 2019 puis celles d’au moins 50 salariés au 1er mars 2020.

Points clés du décret du 29 avril 2019 :

  • réduction du délai minimum de mise en demeure à 1 mois ;
  • prise en compte des résultats de l'Index dans le contenu de l'accord ou du plan d'action mis en place ;
  • extension de la pénalité financière de 1 % de la masse salariale aux entreprises n’ayant pas publié leur Index, qui n'ont pas défini les mesures correctives nécessaires si leur Index est inférieur à 75 points ou qui n’ont pas amélioré leur note, au-delà de 75/100 ;
  • ajout, dans la BDES, des indicateurs relatifs aux écarts de rémunération entre les femmes et les hommes et aux actions mises en œuvre pour les supprimer.

Source : Décret n°2019-382 du 29 avril 2019, JO du 30 avril 2019

 

Les 11 OPCO agréés depuis le 1er avril 2019

Le 1er avril 2019, onze opérateurs de compétences (OCPO), chargés d’accompagner la formation professionnelle, ont été agréés. Ils remplacent les 20 anciens organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA).

Ces opérateurs de compétences ont pour missions de financer l’apprentissage, d’aider les branches à construire les certifications professionnelles et d’accompagner les PME pour définir leurs besoins en formation.

Ci-après, la liste des 11 OPCO rassemblant près de 329 branches, ayant reçu l’agrément du ministère du Travail, à la suite des négociations au sein des branches professionnelles :

  • OPCO COMMERCE pour les branches et les entreprises du commerce (OPCA FORCO) ;
  • OPCO ALAS pour les branches du secteur financier et du conseil aux entreprises (OPCA FAFIEC et OPCABAIA) ;
  • OPCO SANTE pour les branches de l’hospitalisation privée et de la santé au travail (OPCA UNIFAF) ;
  • OPCO AFDAS pour les secteurs de la culture, des industries créatives, des médias, des télécommunications, du sport, du tourisme, des loisirs et du divertissement (OPCA AFDAS) ;
  • OPCO COHESION SOCIALE pour les branches de la cohésion sociale (OPCA UNIFORMATION) ;
  • OPCO DES ENTREPRISES DE PROXIMITE pour les branches et les entreprises de proximité (OPCA AGEFOS PME et ACTALIANS) ;
  • OPCO DES ENTREPRISES ET SALARIES SES SERVICES A FORTE INTENSITE DE MAIN D’ŒUVRE pour les chaînes de restaurants, le portage salarial, l’enseignement privé, la restauration rapide, l’activité du déchet, le travail temporaire… (OPCA OPCALIA, FAFIH, FAF.TT et INTERGROS) ;
  • OCAPIAT pour la coopérative agricole, l’agriculture, la pêche, l’industrie agro-alimentaire et les territoires (OPCA OPCALIM et FAFSEA) ;
  • OPCO 2i pour l’inter industriel, les branches de l’industrie, la métallurgie et le textile (OPCA DEFI,  OPCAIM et OPCA 3+) ;
  • OPCO DE LA CONSTRUCTION pour le bâtiment, le négoce de bois, le négoce de matériaux de construction et les travaux publics (OPCA CONSTRUCTYS) ;
  • OPCO MOBILITE pour les services de l’automobile et les sociétés de transport (OPCA ANFA et OPCA TS). 

 

Les nouvelles règles liées aux seuils d’effectifs

La loi Pacte définitivement adoptée, modifie ou même supprime, une série de seuils d’effectifs salariés présents dans le Code du travail et dans le Code de la sécurité sociale.

Son article 11, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2020 (sous réserve de certaines dispositions transitoires), vise à harmoniser et simplifier les seuils d’effectifs salariés en tenant notamment compte des évolutions engendrées par la loi Avenir professionnel.

Les points clés 

Décompte des effectifs salariés harmonisé : l’effectif salarié annuel d’un employeur correspondra à la moyenne du nombre de personnes employées au cours de chacun des mois de l’année civile précédente, ou de la dernière année connue pour ce qui est de la tarification AT-MP.

Règles de franchissement de seuils : le franchissement à la hausse d’un seuil ne sera pris en compte que lorsque ce seuil a été atteint ou dépassé durant 5 années civiles consécutives ; il suffira d’une année civile complète pour prendre en compte celui à la baisse.
Application des règles de décompte des effectifs et de franchissement des seuils : ces règles s’appliqueront aux anciens dispositifs mais aussi aux nouveaux dispositifs issus de la loi Avenir professionnel.

Seuils modifiés ou supprimés, comme par exemple : l’établissement d’un règlement intérieur ne sera plus obligatoire dans les entreprises et établissement d’au moins 20 salariés, mais dans ceux d’au moins 50 salariés (application  au terme d’un délai de 12 mois consécutifs à compter de la date à laquelle le seuil de 50 salariés aura été atteint).

Source : Loi relative à la croissance et la transformation des entreprises adoptées en lecture définitive par l’Assemblée nationale le 11 avril 2019

Fiche pratique

Le télétravail

Le télétravail continue de gagner du terrain dans les entreprises, répondant à la fois à l’aspiration des salariés de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle et au souhait des employeurs d’améliorer la qualité de vie au travail.


Les derniers textes relatifs ont « dépoussiéré » le télétravail afin de l’adapter aux évolutions de la pratique et des nouvelles technologies.

Les principaux changements

1/ La fréquence du télétravail peut varier. Il peut être régulier, mais également être utilisé de manière occasionnelle, pour répondre à des circonstances particulières.

2/ Il n’est plus nécessaire que le télétravail soit inscrit dans le contrat de travail initial du salarié ou avenant ultérieur.

3/ Le télétravail peut être mis en place dans le cadre d’un accord collectif, ou à défaut, d’une charte élaborée par l’employeur après avis du Comité social et économique (CSE) s’il existe. Ceux-ci doivent préciser : 

  • les conditions de passage en télétravail, en particulier en cas d’épisode de pollution, et les conditions de mise en œuvre du télétravail ;
  • les modalités d’acceptation par le salarié des conditions de mise en œuvre du télétravail ;
  • les modalités de contrôle du temps de travail ou de régulation de la charge de travail ;
  • la détermination des plages horaires durant lesquelles l’employeur peut habituellement contacter le salarié en télétravail ;
  • les modalités d’accès des travailleurs handicapés à une organisation en télétravail, en application des mesures prévues à l’article L.5213-6.

En l’absence de charte ou d’accord collectif, le salarié et l’employeur peuvent formaliser par tout moyen leur accord de recourir au télétravail.

La conclusion d’un accord demeure souhaitable pour convenir de règles stables, communes et générales fixant les conditions d’éligibilité et les modalités d’organisation du télétravail et ainsi éviter les litiges et les dérives.

Besoin d’être accompagné dans la mise en place et/ou la formalisation de ce mode d’organisation du travail ? Contactez-nous par téléphone : 04.99.61.16.30 ou par mail : contact@alidoro.fr

Le chiffre

18% des français ne perçoivent pas le sens et l’utilité de leur emploi

Près d’un Français sur cinq (18%) a le sentiment d’occuper un « emploi inutile » (dont on ne perçoit pas le sens), indique le groupe Randstad qui publie le 30 avril 2019, les résultats de son étude sur le sens au travail, menée auprès de 10 000 personnes.

Le sens au travail est un élément essentiel de la motivation et de la productivité des salariés, mais selon une étude du groupe Randstad, 18 % des Français ne perçoivent pas le sens et l'utilité de leur emploi.

Pour remédier à cette situation et retrouver un intérêt professionnel, les Français sont partagés. Pour retrouver du sens au travail, la solution passe avant tout par un changement profond. Plus de 2 Français sur 5 estiment qu’il faut avoir le courage de lancer sa propre activité (23%) ou de changer radicalement de métier (20%).

Lorsqu’on les interroge sur les concessions qu’ils seraient prêts à envisager, ils plébiscitent avant tout la formation et la reconversion professionnelle (48%), même si cela implique une période de moindre rémunération. Paradoxalement, ils sont nettement moins nombreux à être prêts à renoncer à un CDI (28%) ou à accepter un salaire moins élevé (20%).

Source : Etude Randstad sur le sens au travail