Newsletter Novembre 2019

Alidoro en bref

Inscrivez vos collaborateurs à nos formations interentreprises

Que ce soit sur des thématiques liées à l’actualité RH sociale ou juridique, ou bien sur des stages permettant de développer l’efficacité professionnelle de vos collaborateurs, pensez à vous inscrire rapidement car les places sont comptées !

Nos formations à venir :

Téléchargez ici le planning des formations du dernier trimestre 2019.

Pour plus de renseignements sur le contenu de la formation et les formalités administratives, cliquez sur la formation de votre choix pour télécharger le programme complet ou contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par mail à formation@alidoro.fr 

 

Alidoro recrute des talents

Contract Manager Secteur Aéronautique H/F -  Marseille

Notre cabinet recrute pour l’un de ses clients un Contract Manager dans le secteur de l’aéronautique anglais courant.


Dans le secteur de l’outillage aéronautique GSE (Ground Support Equipment) à l’échelle mondiale, vous venez compléter l’équipe de l’entreprise en développement.

Vos missions seront les suivantes :

  • promouvoir l’expertise et les services de la structure auprès des équipes du client partenaire ;
  • capter et recueillir l’ensemble des besoins internes du client dans ses différents sites et filiales ;
  • analyser, étudier, qualifier commercialement et techniquement les demandes ;
  • assurer l’interface avec l’équipe opérationnelle ;
  • conduire les réunions régulières avec le commanditaire et l’équipe interne ;
  • centraliser et assurer la traçabilité de l'ensemble des projets avec la création et le suivi d’indicateurs ;
  • fournir le reporting mensuel au Contrôle de Gestion.

Le poste en CDI est basé à Marseille.

Vous souhaitez plus de renseignements sur le poste ? Contactez Catherine PIETRAVALLE à l’adresse suivante : catherine.pietravalle@alidoro.fr

 

Alidoro recrute des talents

Responsable Communication Agroéquipement – Agroenvironnement(H/F) - Paris

ALIDORO CONSULTANTS recrute le Responsable Communication d’AXEMA, l’Union nationale des industriels de l’agro équipement et l’agro environnement, qui rassemble 230 entreprises industrielles françaises, fabricantes, exportatrices et importatrices de matériels agricoles destinés aux productions végétales, animales et à l’entretien des espaces verts.

Rattaché(e) au Directeur Général, partie prenante de l’équipe d’encadrement, en relation directe avec la chargée de communication, vos missions principales sont les suivantes :

  • élaborer et piloter la stratégie de communication ;
  • développer des outils de communication innovants pour assurer la visibilité web et print en français et en anglais ;
  • élaborer la stratégie évènementielle ;
  • encadrer, déléguer et accompagner la chargée de communication ;
  • insuffler et faire vivre les règles internes de communication ;
  • optimiser le budget de communication et assurer un reporting ;
  • animer des commissions de travail ;
  • évaluer le retour sur investissement des actions de communication en termes de notoriété et proposer les arbitrages nécessaires. 

Ce poste CDI est basé à Paris. 

Pour plus de renseignements, contactez Catherine PIETRAVALLE à l’adresse suivante : catherine.pietravalle@alidoro.fr

 

 

 

Actualité RH

Le terme de la période d’essai : reporté en cas de jours d’absence

Dans un arrêt de septembre 2019, la Cour de cassation procède à quelques rappels en matière de période d’essai, celle-ci ayant pour but de permettre l’appréciation des qualités du salarié.

D’une part, les jours de repos acquis au titre de la réduction du temps de travail (RTT) rejoignent la liste des évènements ayant pour effet de suspendre et de prolonger la période d’essai, comme cela a déjà été admis : congés payés, congé sans solde, arrêt pour accident de travail, arrêt pour maladie ordinaire.

D’autre part, cette prolongation n’est pas limitée aux seuls jours ouvrables inclus dans la période d’absence puisqu’un salarié qui s’absente du lundi au vendredi doit voir sa période d’essai prolongée de sept jours calendaires et non de cinq.

Source : Arrêt du 11 septembre 2019 – N°17-21.976 FP PB

 

TPE/PME : des aides financières pour réduire les risques professionnels

Agir en prévention des risques professionnels est un fort levier de performance mais cela peut représenter un investissement important pour les petites entreprises.

Depuis le 15 juillet dernier, l’Assurance maladie – Risques professionnels propose 17 Subventions Prévention aux TPE-PME de moins de 50 salariés pour les aider à prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles (exemples : troubles musculo–squelettiques (TMS), chutes de hauteurs, exposition à des produits chimiques dangereux, etc.)

Ces aides sont disponibles jusqu’à fin 2020 et peuvent atteindre jusqu’à 25 000€ et permettent de financer :

  • l’achat de matériels et/ou d’équipements ;
  • la formation de salariés aux démarches de réduction des risques.

Source : Site Internet de l’Assurance Maladie

 

Prime exceptionnelle exonérée reconduite en 2019-2020

La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat de fin d'année 2018 est reconduite en 2019 - 2020 : les « primes Macron » versées seront donc à nouveau exonérées d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales.

Cette prime exceptionnelle, plafonnée à 1000 euros, était ainsi réservée aux salariés dont la rémunération 2018 était inférieure à 3 SMIC annuel (calculé pour un an sur la base de la durée légale du travail) soit 53 944,80 euros.

Il y aura toutefois une différence notable avec le dispositif qui a été mis en place quelques mois en 2019 : l’exonération sociale et fiscale sera conditionnée à l’existence d’un accord d’intéressement.

Pour mémoire, on rappellera que l’an passé le versement de la prime entre le 11 décembre 2018 et le 31 janvier 2019 ne nécessitait aucun formalisme, et pouvait se faire par décision unilatérale de l’employeur. Si ce versement intervenait entre le 1er février et le 31 mars 2019 en revanche, un accord d’entreprise était nécessaire.

Exceptionnellement cet accord pourra être conclu pour une durée inférieure à trois ans, sans pouvoir être inférieur à un an. Des aides à la rédaction d'accords seront mises en place par le dispositif.
Ceci impliquera, pour toute entreprise souhaitant verser cette prime « pouvoir d’achat », de devoir négocier avec ses salariés ou les représentants syndicaux un accord qui sera ensuite déposé au ministère du travail.

Le dispositif entre en vigueur le 1er janvier 2020. Comme l'an dernier, la prime de fin d'année devra être versée avant une date limite, fixée au 30 juin 2020.

Source : Site Internet du Centre de documentation Economie Finances

Fiche pratique

La période d’essai en CDI : quelques points de vigilance

La période d'essai du CDI, représente une période de test, entre l'employé et le salarié, avant l'embauche définitive de celui-ci. Pendant cette période, l'employeur ou le salarié peut décider unilatéralement de rompre le contrat de travail sans avoir à justifier cette rupture.

La période d'essai du CDI suit des règles spécifiques, à ne pas confondre avec celles de la période d'essai du CDD. En CDI, la période d'essai est une étape essentielle dans le recrutement d'un salarié, cadre ou non-cadre.  Voici trois points majeurs sur lesquels il est essentiel d’être vigilant :

  • Vérifier la convention collective avant de rédiger la clause sur la période d'essai

De nombreuses conventions collectives encadrent la période d'essai, tant en matière de durée qu'en matière de prise d'effet de la rupture du contrat : délai de prévenance autrement dit « préavis ». Vous devez donc impérativement vérifier les mentions relatives à la période d'essai dans votre convention collective avant de procéder à la rédaction de la clause correspondante.

  • Eviter un simple renvoi dans le contrat de travail vers la convention collective

Par simple renvoi à l'existence d'une clause sur la période d'essai dans la convention collective, les notions de date d'effet, de renouvellement, etc. ne sont pas suffisamment claires. Cela pourrait nuire en cas de difficulté, les juges considérant alors qu'en l'absence d'écrit clair, il n'existe pas de période d'essai.

  • Ne pas présumer l'existence de cette période d'essai sans l'avoir expressément inscrite dans le CDI

Le travail à l'essai ne peut se faire que dans le cadre d'une période d'essai dont les modalités ont été fixées dans le contrat de travail. Vous ne pourrez pas évaluer le travail d'un candidat en une journée pour décider s'il mérite ou non d'être embauché. 


Vous souhaitez approfondir ce sujet, contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par email sabine.linck@alidoro.fr

Vous pouvez également vous inscrire ou inscrire vos collaborateurs à une de nos sessions de formation : « Connaitre et appliquer les bases de la réglementation sociale ». 

Le chiffre

71% des talents français favorables à l’acquisition de nouvelles compétences

La contrepartie du digital et des nouvelles technologies est une accélération de l’obsolescence des compétences associées. Les salariés ont conscience de l’importance du renouvellement des compétences pour s’adapter aux évolutions imposées par la mondialisation et l’essor des nouvelles technologies : robotique, intelligence artificielle, automatisation etc.
Face à ces défis, une importante majorité d’entre eux continue de se former et est prête à changer de métier.

En France la tendance est différente. Si 71 % des talents français se déclarent favorables à l’acquisition de nouvelles compétences dans le but de se réorienter, seuls 42% consacrent un temps significatif pour se former au quotidien sur leur métier. C’est 23 points de moins que la moyenne mondiale.
En effet, 65% des répondants de l’enquête – à l’échelle internationale – déclarent consacrer chaque année plusieurs semaines par an au développement de leurs compétences. En Allemagne, ils sont seulement 38 % et 51 % au Royaume-Uni.  Ils sont plus de 80 % en Chine. 

Pour rester compétitives dans « cette guerre des talents », les entreprises françaises doivent revoir leur modèle d’apprentissage et mieux se préparer à soutenir voire accompagner leurs salariés dans l’acquisition et le développement de leurs compétences.

C’est ce que révèle le troisième volet de l’étude « Decoding Global Trends in Upskilling and Reskilling » menée par le BCG et Cadremploi auprès de 366 000 talents, issus de 197 pays dont près de 8 000 en France.

Source :  « Développement des compétences : les français à la traine »