Newsletter Mai 2018

Alidoro en bref

Lancement des « Matinales RH »

Pour répondre aux besoins de ses clients, le cabinet ALIDORO CONSULTANTS lance ses « Matinales RH ». Organisées à Montpellier tous les trimestres, ces demi-journées de formation sont l'occasion de présenter de manière synthétique des thématiques RH majeures, des questions d’actualité sociale et leurs incidences pratiques sur la vie des entreprises. A l’issue de ces rencontres, chaque participant recevra une boîte à outils opérationnelle en lien avec la thématique.

Voici le calendrier des prochaines « Matinales RH » :

  • le 5 juillet 2018 : La RGPD en pratique dans vos entreprises
  • le 2 octobre 2018 : La Gestion de la Formation Professionnelle -  Les incidences de la dernière réforme
  • le 4 décembre 2018 : Le Conseil Social et Economique - Rôle et mise en place

Pour vous inscrire, téléchargez ici le bulletin d’inscription

Pour plus de renseignements contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par mail à formation@alidoro.fr

 

Recrutement d’un médecin MPR H/F basé à Montpellier

Notre client, centre de Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle (rééducation précoce en traumatologie, chirurgie orthopédique et réparatrice…) recrute en CDI un médecin MPR pour compléter son équipe médicale.
L’établissement dispose d’un plateau technique avec balnéothérapie, gymnase, physiothérapie, fangothérapie et salle de marche.

Missions : rattaché(e) au Chef de service, vous participez à la prise en charge et au suivi des patients en hospitalisation complète et en hospitalisation de jour.

Profil : inscrit(e) ou inscriptible à l'Ordre des Médecins en France, vous êtes titulaire d'un diplôme de Médecine Physique et  de Réadaptation et appréciez le travail au sein d’une équipe pluridisciplinaire (médecins, kinésithérapeutes, ergonomes, psychologue, assistante sociale, diététicien, personnel infirmier) et un management coopératif et participatif.

Vous êtes Médecin MPR ? Cette opportunité de poste sous le soleil du sud de la France vous intéresse ? Prenez contact en toute confidentialité et envoyez votre CV à l’adresse suivante : pascale.courant@alidoro.fr

 

Formations interentreprises : réservez votre place dès à présent ! 

ALIDORO CONSULTANTS vous propose des stages dans le cadre de la formation professionnelle continue :

Téléchargez ici le planning des formations interentreprises 2018

Pour plus de renseignements sur le contenu de la formation et les formalités administratives, cliquez sur la formation de votre choix pour télécharger le programme complet ou contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par mail à formation@alidoro.fr

Actualité RH

Aménagement de la procédure de licenciement

La réforme du Code du travail a aménagé la procédure et les indemnités de licenciement, voici les points clés de ces changements :

Changements concernant le droit à l’indemnité de licenciement
Les salariés licenciés ont droit à l’indemnité légale de licenciement dès lors qu’ils bénéficient d’au moins 8 mois d’ancienneté dans l’entreprise et non plus un an comme préalablement à la réforme.
De plus, le salarié ne dispose plus que de 12 mois pour contester la rupture de son contrat de travail devant le conseil de prud’hommes. Le délai était jusqu’alors fixé à 2 ans.

Sanctions pour non-respect de la procédure de licenciement
Lorsque l’employeur ne respecte pas les règles légales de la procédure de licenciement ou la procédure de consultation préalable, le licenciement, s’il présente bien une cause réelle et sérieuse, n’est plus remis en question. Toutefois, le salarié peut obtenir en justice une indemnité pouvant aller jusqu’à un mois de salaire.
L’indemnité due en cas d’irrégularité de la procédure de licenciement ne concerne plus uniquement les salariés cumulant au moins 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise ou les salariés licenciés par une entreprise d’au moins 11 salariés. Elle bénéficie aujourd’hui à tous les salariés.

Source : Site Internet du Ministère du travail

 

Le Parcours Emploi Compétences : nouvel emploi aidé pour le secteur non marchand

Le Parcours Emploi Compétences (PEC), dispositif pour l'insertion professionnelle est le « nouvel emploi aidé » qui repose sur l’emploi, la formation et l’accompagnement. 

Il est applicable uniquement aux employeurs du secteur non-marchand si ils répondent à plusieurs critères :

  • le poste occupé par la personne en PEC doit lui permettre de développer la maîtrise de comportements professionnels et des compétences techniques qui répondent à des besoins du bassin d’emploi ou transférables à d’autres métiers qui recrutent ;
  • l’employeur doit démontrer une capacité à accompagner au quotidien la personne ;
  • l’employeur doit permettre l’accès à la formation et à l’acquisition de compétences ;
  • enfin, le cas échéant, est prise en compte la capacité de l’employeur à pérenniser le poste  occupé par le salarié en PEC.

Dans le cadre du Parcours Emploi Compétences, l’employeur perçoit une aide dont le montant varie entre 30 et 60 % du Smic brut, dans la limite des enveloppes financières. C’est un arrêté du préfet de région qui fixe le taux de prise en charge.

Source : Site Internet du Ministère du travail

 

Anie : une application dédiée à l’apprentissage en Occitanie

Disponible depuis le 30 avril 2018, Anie est une application mobile dédiée à l’emploi et à l’apprentissage lancée par la région Occitanie. Elle doit permettre de faciliter les relations entre les entreprises et les candidats à l’apprentissage. Outre l’innovation technologique, Anie propose au candidat de se former par des contenus multimédia et ludiques.

Sont proposés sur l’application pour le candidat : la découverte d’un TPE ou d’un grand groupe, l’entraînement à l’entretien d’embauche, la mise en avant de sa motivation, des vidéos et jeux… pour se préparer à l’entretien avec l’employeur.

Des contenus d’information sont aussi disponibles pour tout public, destinés à mieux connaître l’apprentissage, ses conditions d’accès, les métiers et formations accessibles par cette voie ou les démarches à effectuer en fonction de son profil.

En savoir plus : Portail de la Région Occitanie

Fiche pratique

Les points clés de la Réforme du Code du Travail

Engagée en septembre dernier par le gouvernement, la réforme du Code du travail a été finalisée le 31 mars 2018. Une réforme qui a notamment impacté la négociation collective, le licenciement, la représentation du personnel, les indemnités prud’homales, le télétravail et le compte pénibilité.

1. La primauté des accords d’entreprise
Publiée le 23 septembre 2017, l’ordonnance relative au renforcement de la négociation collective confirme la primauté de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche. Dans quelques domaines, la branche demeure la norme de référence. Le bloc de primauté de l’accord de branche concerne tous les domaines dans lesquels la convention de branche prévaut obligatoirement sur l’accord d’entreprise. On retrouve dans cette liste les thèmes déjà régis en priorité par les accords de branche (salaires minima hiérarchiques, classifications, etc.), auxquels il faut désormais ajouter la mutualisation des fonds de la formation professionnelle.
 
2. La négociation collective encouragée
Le gouvernement a favorisé la négociation collective, particulièrement dans les entreprises de moins de 50 salariés.

3. Un accord de performance collective
Employeur et syndicats peuvent conclure un accord destiné à répondre aux nécessités liées au fonctionnement de l’entreprise, à préserver ou à développer l’emploi.

4. La fusion des institutions représentatives du personnel
Une nouvelle instance, le comité social et économique (CSE) est créé dans les entreprises d’au moins 11 salariés afin de se substituer aux instances représentatives du personnel existantes. 
Le CSE prend la place des délégués du personnel dans les entreprises employant au moins 11 et moins de 50 salariés. Dans celles qui occupent au moins 50 salariés, le CSE regroupe les délégués du personnel, le comité d’entreprise et le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.

5. Le licenciement légèrement retouché
La réforme du Code du travail a aménagé, entre autres, la procédure et les indemnités de licenciement (Confère la brève sur la procédure de licenciement de cette newsletter).

6. Le licenciement pour motif économique aménagé
De nouvelles règles ont été instaurées s’agissant de l’appréciation du motif économique, de l’obligation de reclassement, de l’ordre des licenciements et des sanctions vers l’employeur qui ne respecte pas la procédure du licenciement économique.

7. Un barème des indemnités prud’homales
Pour fixer l’indemnité versée au salarié licencié sans cause réelle et sérieuse, les juges doivent obligatoirement se référer au barème instauré.

8. Une rupture conventionnelle version collective
Il est aujourd’hui possible d’organiser une rupture conventionnelle collective dans l’entreprise par la conclusion d’un accord collectif.

9. Le transfert des contrats de travail est assoupli
Le gouvernement a modifié certaines règles touchant au transfert des contrats de travail.

10. Le nouveau cadre du télétravail
Les conditions de recours au télétravail ainsi que le statut du salarié bénéficiant de ce dispositif ont été révisés.

11. Une version allégée du compte pénibilité
Depuis début octobre dernier, le compte professionnel de prévention remplace le compte pénibilité.

12. La fin du contrat de génération
La réforme du Code du travail a supprimé le contrat de génération.

Besoin d’être formé ou accompagné sur la mise en place de la réforme du Code du Travail dans votre entreprise ? Inscrivez-vous à la « Matinale RH » dédiée à ce sujet le 5 décembre 2018 (bulletin d'inscription) ou contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par mail contact@alidoro.fr

Le chiffre

70% des apprentis trouvent un emploi après leur formation

En 2017, 69 % des jeunes ayant suivi des études en apprentissage du niveau du CAP au BTS ont un emploi sept mois après la fin de leur formation, 23 % sont au chômage, 7 % sont inactifs et 1 % sont en service civique.
 
C’est une augmentation de quatre points par rapport à 2016 et sept points par rapport à  2015. 

Quel que soit le niveau de formation, sortir du système éducatif après avoir obtenu le diplôme préparé demeure déterminant pour l’insertion des jeunes.
L’écart des taux d’insertion selon ce critère est en moyenne de 19 points : 73 % des sortants diplômés sont en emploi contre 54 % des jeunes sortis en année terminale d’un cursus sans obtenir le diplôme.

Source : Site Internet du Ministère de l'Education Nationale