Newsletter Janvier 2019

Alidoro en bref

Voeux 2019

voeux 2019

Cliquez pour découvrir nos voeux

 

Formations interentreprises du 1er semestre 2019 : réservez vos places dès à présent !

Au 1er semestre 2019, ALIDORO CONSULTANTS vous propose des stages dans le cadre de la formation professionnelle continue :

Téléchargez ici le planning des formations interentreprises du 1er semestre 2019

Pour plus de renseignements sur le contenu de la formation et les formalités administratives, cliquez sur la formation de votre choix pour télécharger le programme complet ou contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par mail à formation@alidoro.fr 

 

Recrutement Chargé de Mission Salons de l’Agroéquipement Paris (H/F)

ALIDORO CONSULTANTS recrute le Chargé de Mission Salons Agroéquipement (H/F) d’AXEMA-APS.

AXEMA est l’union nationale des industriels de l’agro équipement.
Elle rassemble 230 entreprises industrielles françaises, fabricantes, exportatrices et importatrices de matériels agricoles destinés aux productions végétales, animales et à l’entretien des espaces verts.
Axema Promotion Services est co-gérante de salons professionnels internationaux en France (SIMA et SITEVI) et à l’étranger (SIMA ASEAN, SIMA ALGERIE,  SITEVINITECH Argentine et SITEVINITECH Chine).

Rattaché(e) à la Responsable du Pôle International, ses missions principales seront :

  • Réaliser une veille sur les salons français et internationaux du secteur 
  • Réaliser des études et établir des préconisations
  • Animer des commissions et des groupes produits marché
  • Définir et suivre des critères de satisfaction et de rentabilité pour les exposants dans les salons Agroéquipements

Ce poste CDI est basé à Paris avec des déplacements en France et en Europe.
Pour plus de renseignements, consultez l'annonce "Chargé de Mission Salons Agroéquipement (H/F)" ou contactez Catherine PIETRAVALLE à l’adresse suivante : catherine.pietravalle@alidoro.fr

 

Recrutement Comptable Montpellier (H/F)

ALIDORO CONSULTANTS recrute un Comptable (H/F) pour son client Administrateur de biens, situé à Montpellier.

Missions

Rattaché(e) à la Direction vos missions sont les suivantes :

  • Assurer le suivi comptable de la gestion locative
  • Assurer le suivi comptable des dossiers des syndicats des copropriétaires
  • Effectuer l’enregistrement des données comptables à l’aide des logiciels Thetra Win
  • Rendre compte, au gestionnaire en charge des dossiers, en termes monétaires ou financiers de l’activité comptable des copropriétés liée aux budgets de fonctionnement (tenue des journaux, grands livres, balances…)

Profil

  • Titulaire d'un diplôme de comptabilité générale, vous avez une expérience professionnelle réussie sur un poste similaire
  • Vous maîtrisez parfaitement l’outil informatique (Excel, Word, SEIITRA)
  • Vous possédez des compétences comptables en copropriété et en gestion locative
  • Vous connaissez les particularités et spécificités du secteur de l’immobilier
  • Le poste nécessite de travailler en transversalité avec les différents services de l’entreprise

CDD 12 mois

Temps plein

Rémunération indicative : 22 à 25 K€ selon profil

Le poste est à pourvoir rapidement.
Pour postuler, envoyez votre CV et lettre de motivation par mail uniquement à l’adresse suivante : contact@alidoro.fr

Actualité RH

Publication de la loi portant mesures d’urgence économiques et sociales

La loi portant sur les mesures d’urgence économiques et sociales a été définitivement adoptée le 21 décembre 2018. Elle met en œuvre plusieurs mesures annoncées le 10 décembre par le président de la République suite au mouvement des « gilets jaunes ».

Nous vous proposons un point synthétique sur deux mesures de cette loi : l’exonération fiscale et sociale d’une prime exceptionnelle et l’anticipation de l’entrée en vigueur de l’exonération de cotisations salariales sur les heures supplémentaires et complémentaires.

Prime de pouvoir d’achat
Certains employeurs peuvent verser une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat et bénéficier d’un régime fiscal et social de faveur.

  • La prime peut être versée à l’ensemble des salariés ou à une partie d’entre eux seulement.
  • Seuls les salariés ayant perçu une rémunération en 2018 et liés par un contrat de travail au 31 décembre 2018 ou à la date de versement de la prime, si elle est antérieure, sont concernés par le versement. Les intéressés doivent avoir perçu pour l’année 2018 une rémunération inférieure à 3 fois la valeur annuelle du Smic sur la base de la durée légale du travail (calculée sur la base de 1820 heures, soit 53 945 €).
  • La prime exceptionnelle est exonérée de toutes charges patronales et salariales et dans la limite de 1000 euros par bénéficiaire. Il s’agit d’un montant net puisqu’il est exonéré de toutes cotisations sociales, contributions sociales et d’impôt sur le revenu.
  • Le montant de la prime peut être modulé en fonction de 4 critères (rémunération, niveau de classification, durée de présence effective pendant l’année 2018 ou encore durée du travail).
  • Le versement doit intervenir entre le 11 décembre 2018 et le 31 mars 2019.
  • L’instauration et les modalités de la prime sont mises en œuvre par accord ou décision unilatérale si celle-ci intervient au plus tard le 31 janvier 2019.

Anticipation de la réduction de cotisations sur les heures supplémentaires
Afin de permettre « un gain plus important de pouvoir d’achat », la mesure de réduction de cotisations salariales sur les heures supplémentaires et complémentaires, prévue le 1er septembre 2019 par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019, intervient dès le 1er janvier 2019.
Pour rappel, il s’agit d’une réduction de la cotisation salariale d’assurance vieillesse dont le niveau sera déterminé par décret. La mesure est complétée par une exonération d’impôt sur le revenu pour les rémunérations versées au titre des heures supplémentaires et complémentaires réalisées à compter du 1er janvier 2019, dans la limite annuelle fixée à 5000 euros.

Source : Loi n°2018-1213 du 24 décembre 2018, JO 26 décembre

 

Abondements CPF des salariés utilisant leur C2P ou en incapacité suite à un AT-MP

La loi Avenir professionnel du 05 septembre 2018 organise la monétisation du compte personnel de formation (CPF) en 2019.

Un décret du 27 décembre 2018 convertit en euros, à compter du 1er janvier 2019, l’abondement du CPF du salarié victime d’une incapacité permanente à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle (AT-MP), ainsi que l’abondement du salarié utilisant les points acquis au titre de son compte professionnel de prévention (C2P). Le taux de conversion est celui fixé par un décret du 14 décembre 2018 relatif au CPF, soit 15 € par heure.

375 € pour un point inscrit au C2P
Le décret prévoit qu’un point inscrit au C2P ouvre droit à un abondement du CPF de 375 € au lieu de 25 heures. C’est désormais l’opérateur du conseil en évolution professionnelle qui reconnait ou non l’éligibilité de la formation demandée par le salarié.

7500 € pour la victime d’un AT-MP
L’abondement du CPF du salarié victime d’une incapacité permanente d’au moins 10% à la suite d’un AT-MP, est monétarisé à hauteur de 7500 € au lieu de 500 heures.

Source : décret n°2018-1256 du 27 décembre 2018, JO du 28 décembre

 

Montant de la nouvelle aide à l’embauche d’un apprenti

A compter du 1er janvier 2019, une aide unique versée par l’Etat remplace les 3 aides à l’embauche des apprentis (prime régionale pour les TPE, prime régionale pour les entreprises de moins de 250 salariés et aide TPE jeunes apprentis), le crédit d’impôt apprentissage, ainsi que l’aide aux employeurs d’apprentis handicapés.

L’aide unique aux employeurs d’apprentis est réservée aux entreprises de moins de 250 salariés qui embauchent des jeunes préparant un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalent au plus au baccalauréat.

Le montant de cette aide est fixé au maximum, à :

  • 4 125 € au titre de la première année d’exécution du contrat d’apprentissage ;
  • 2 000 € au titre de la deuxième année ;
  • 1 200 € au titre de la troisième année.

Il est également de 1 200 € maximum au titre de la quatrième année, dans les cas où la durée du contrat d’apprentissage dépasse les 3 ans (échec à l’examen, travailleurs handicapés, sportifs de haut niveau).

Le bénéfice de l’aide sera subordonné au dépôt du contrat d’apprentissage auprès de l’Opco (opérateur de compétences). Cependant, de manière transitoire, jusqu’au 1er janvier 2020 pour les contrats conclus jusqu’au 31 décembre 2019, l’aide sera subordonnée à l’enregistrement du contrat d’apprentissage par la chambre consulaire compétente.
L’aide est conditionnée par la transmission du contrat au ministre en charge de la Formation grâce au portail de l’alternance, le service dématérialisé dédié à l’apprentissage.

Source : décret n° 2018-1348 du 28 décembre 2018, JO du 30 décembre

Fiche pratique

Prendre en compte la réforme de la formation professionnelle

La réforme de la formation professionnelle, portée par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 05 septembre 2018, est entrée en vigueur le 1er janvier 2019.
Une nouvelle série de décrets d’application ayant été publiée au Journal officiel, nous vous proposons ci-après une synthèse.

L’accord du salarié pour suivre une formation hors temps de travail
A compter du 1er janvier 2019, la loi prévoit que les formations suivies dans le cadre du plan de développement des compétences pourront être réalisées hors temps de travail en distinguant deux situations :

  • lorsqu’un accord d’entreprise ou, à défaut, de branche liste ces formations. Dans ce cas, le salarié sera tenu de les suivre dans les limites définies par l’accord ;
  • en l’absence de ce dernier, le salarié devra donner son accord. Une action de formation ne pourra alors être suivie en dehors du temps de travail que dans la limite de 30 heures par an et par salarié (ou 2% du forfait en heures ou en jours).

CDD ne donnant pas lieu au versement de la contribution « 1% CPF-CDD »
En remplacement du « 1% CIF-CDD », la loi Avenir professionnel prévoit la mise en place d’une contribution fixée à 1% de la masse salariale des salariés en contrat à durée déterminée (CDD) et destinée à financer le compte personnel de formation (CPF) des salariés en contrats courts. Le décret détaille les contrats, au-delà des contrats saisonniers, qui n’entreront pas dans la base de calcul de cette contribution : contrats d’accompagnement dans l’emploi (CUI-CAE), contrats d’apprentissage et professionnalisation, contrats conclus avec des jeunes en cours de cursus scolaire ou universitaire, CDD poursuivis par des CDI et CDD conclus pour permettre à un saisonnier de participer à une formation en entreprise.

Information des personnes sur le conseil en évolution professionnelle (CEP)
Le décret détermine les modalités d’information des personnes par les opérateurs chargés de délivrer le CEP. Ces opérateurs informeront leurs bénéficiaires sur les modalités d’accès et le contenu du CEP dès leur premier entretien, selon des modalités prévues par un arrêté à paraître. Ils devront aussi organiser des sessions d’information à destination des actifs sur ce dispositif d’accompagnement dans la construction des parcours professionnels.
Ils évalueront l’apport du CEP sur leurs bénéficiaires et partageront ces données de façon dématérialisée via le système d’information du compte personnel de formation (SI-CPF).

Sources : décrets n°2018-1229, 2018-1230, 2018-1233 du 24 décembre 2018, JO 26 décembre

Besoin d’être accompagné sur ce sujet dans votre structure ?
Contactez-nous (téléphone : 04.99.61.16.30 / mail : contact@alidoro.fr) ou inscrivez-vous à une de nos sessions de formation interentreprises « La réforme de la formation professionnelle continue ».

Le chiffre

Le taux de télétravailleurs avoisinerait 25% dans les entreprises françaises

À l’heure actuelle, le taux de télétravailleurs avoisinerait 25% dans les entreprises françaises, selon une étude de Malakoff Médéric conduite en 2018. Néanmoins, seuls 6 % des salariés le pratiquent de manière contractuelle.

Mais ce taux devrait augmenter rapidement : d’une part, la hausse des prix à la pompe devrait inciter à ce mode d’organisation. D’autre part, le cadre juridique est devenu plus favorable depuis l’ordonnance n°2017-1387 du 22 septembre 2017 qui assouplit les règles régissant le travail à distance. Désormais, le télétravail est en effet mis en place par accord collectif ou, à défaut, au moyen d’une charte après avis des représentants du personnel. En l’absence d’accord collectif ou de charte, lorsque le salarié et l’employeur conviennent de recourir au télétravail, ils formalisent leur accord par tout moyen. Il n’est plus nécessaire de modifier le contrat de travail.

Des salariés plus productifs en télétravail
Une étude réalisée par Polycom (spécialiste de la visioconférence) en 2017 auprès de 25 000 personnes dans 12 pays montre ainsi que la confiance et l’autonomie laissées par le manager participent à une meilleure productivité du collaborateur en télétravail. Une autre enquête, menée par l’Observatoire du télétravail et de l’ergostressie (Obergo) en 2018, abonde dans le même sens : 86 % des sondés constatent une augmentation de la productivité, et 84 % une augmentation de la qualité du travail produit.

Une nouvelle relation de travail à envisager
Cependant, les personnes interrogées dans cette dernière étude soulignent également des impacts négatifs : 57 % constatent une augmentation de leur temps de travail, 28 % une augmentation des coûts personnels liés à l’activité professionnelle, et 15 % une augmentation de la charge de travail ressentie.

Ces résultats nous interrogent donc sur la relation managériale et l’éventuel contrôle ou autonomie des télétravailleurs. En effet, lors d’une situation de télétravail, le rapport autonomie/contrôle du salarié questionne : la hiérarchie est moins présente physiquement, les relations sont supposées être fondées sur la confiance et non le contrôle. Le degré d’autonomie du collaborateur va avant tout dépendre de son management et de l’organisation qui l’emploie.

Par ailleurs, le salarié étant pour une partie du temps au moins en dehors des locaux de l’entreprise, la question de l’évaluation, du reporting et de la performance se pose. Parfois, l’intervention de l’employeur n’est pas nécessaire car les collaborateurs développent d’eux-mêmes une forme d’autocontrôle.

Source : Caroline DIARD, « Après 25 ans d’hésitations, la France semble se convertir pour de bon au télétravail », The Conversation