Newsletter Alidoro Mai 2014

Alidoro en bref

 

Organismes de formation : professionnalisez-vous !

Pour répondre aux besoins en formation identifiés des organismes de formation régionaux, ATOUT-METIERS LR et OPCALIA LR poursuivent leur partenariat dans le cadre de la démarche Certif LR et proposent un programme de professionnalisation spécifique aux organismes de formation. 

Ce programme 2014 est la continuité de celui mis en place en 2013 et pour la deuxième année consécutive, Alidoro Consultants animera la formation :

Ce programme bénéficie de cofinancements du Conseil régional Languedoc-Roussillon et de l'Etat qui permettent de proposer ces actions à hauteur de 30% du coût réel pour les salariés d'organismes de formation privés de la région Languedoc-Roussillon.

Si vous souhaitez obtenir des renseignements complémentaires, contactez Marie-Laure Lautier par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par email marielaure.lautier@alidoro.fr

 

Accédez à l'offre de formation Opcalia à tarifs préférentiels !

Dans le cadre de son catalogue de formations interentreprises, Opcalia LR a sélectionné Alidoro Consultants pour animer deux formations :

* Cliquez sur la formation de votre choix pour télécharger le programme détaillé.

Ces actions de formation sont cofinancées par Opcalia, le FSE, l'Etat et le Conseil Régional Languedoc-Roussillon de 70 à 100% :

  • entreprises de moins de 10 adhérentes à Opcalia : aucune participation financière à verser ; 
  • entreprises de plus de 10 adhérentes à Opcalia et entreprises non adhérentes à Opcalia : 53 euros HT par jour et par stagiaire.

Rendez-vous sur le site Internet Opcalia http://espaceformation.opcalia.com/fr/ pour :

  • créer votre compte (téléchargez ici le guide utilisateur) ;
  • vous inscrire en ligne.

Pour tout renseignement complémentaire, n'hésitez pas à contacter Marie-laure Lautier par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par email marielaure.lautier@alidoro.fr 

 

Gérez votre temps pour travailler sans stress et gagner en efficacité !

Nous gaspillons l'essentiel de notre énergie et de notre temps parce que nos objectifs et nos priorités sont mal définis, nos plannings flous ou encore notre vision d'ensemble limitée voire inexistante. Nous sommes stressés et nous nous laissons souvent submerger.

Or, la gestion du temps est la pièce maîtresse d'une organisation personnelle efficace. Elle permet de maximiser notre temps de travail en ayant de meilleurs résultats, quel que soit le métier que nous exerçons ! Mieux gérer notre temps permet également de trouver un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Vous souhaitez :

  • prendre conscience de votre relation au temps pour effectuer des changements durables ?
  • acquérir des techniques pour planifier et organiser vos activités ?
  • gagner du temps par une communication plus efficace ?
  • mieux gérer le stress lié à la pression du temps ?
  • ou encore développer des comportements professionnels efficaces ?

Alors inscrivez-vous à notre formation interentreprises qui vous apportera des méthodes et des outils concrets, facilement tranposables au quotidien, pour gérer efficacement votre temps, vos priorités et votre disponiobilité :

Téléchargez le programme détaillé et le bulletin d'inscription en cliquant sur la formation.

Nous sommes à votre disposition pour répondre à vos questions concernant le programme de formation par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par e-mail formation@alidoro.fr

 

Apprendre à gérer les comportements difficiles au travail !

A l'image de la société, l'entreprise est composée avant tout d'hommes et de femmes aux profils variés, source de richesse mais aussi de différences.

A ce titre, nous pouvons tous être amenés à côtoyer un jour des personnalités dites "difficiles" qui compliquent la vie au travail, les relations de travail voire le travail lui-même ! Agressives, manipulatrices, anxieuses, critiques...leur comportement négatif, excessif ou inapproprié a tendance à nous destabiliser et à nous stresser.

Comment mieux comprendre ces personnes ? Quelle attitude adopter ? Comment se préserver ? 

Animée par Florence Lamy, psychologue du travail, notre formation "Gérer les comportements difficiles" se déroulera les 23 et 24 juin 2014. Elle s'adresse aux managers soucieux de se montrer efficaces et positifs face à ces différents comportements. Elle leur donne des clés de compréhension, des moyens d'actions et des conseils pratiques au quotidien. 

Si vous êtes intéressé par cette thématique, inscrivez-vous en téléchargeant notre bulletin d'inscription :

Nous sommes à votre disposition pour répondre à vos questions concernant le programme de formation par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par e-mail formation@alidoro.fr

Actualité RH

 

Don de jours de repos à un collègue pour enfant malade

La loi permet d'offrir un jour de repos à un collègue dont l'enfant est gravement malade.

Le Parlement a définitivement autorisé, mercredi 30 avril 2014, les salariés à donner anonymement une partie de leurs jours de repos à un collègue dont un enfant est très malade. Anonyme et gratuit, il permettra au bénéficiaire de conserver sa rémunération.

Cette possibilité relevait jusqu'à présent d'initiatives isolées dans certaines grandes entreprises.
Ce don est désormais autorisé par la loi dans les entreprises et les administrations sous certaines conditions :

  • "un salarié peut, sur sa demande et en accord avec l'employeur,
  • renoncer anonymement et sans contrepartie,
  • à tout ou partie de ses jours de repos non pris,
  • qu'ils aient été affectés ou non sur un compte épargne temps,
  • au bénéfice d'un autre salarié de l'entreprise,
  • qui assume la charge d'un enfant âgé de moins de 20 ans,
  • atteint d'une maladie, d'un handicap ou victime d'un accident d'une particulière gravité."

La gravité de la maladie ou du handicap de l'enfant doit être "attestée par un certifcat médical" pour justifier l'obligation de la présence d'un des deux parents à ses côtés. Il peut s'agir de RTT, de récupérations accordées à certains salariés qui travaillent au-delà de 35 heures hebdomadaires ou de la cinquième semaine de congés payés. Autrement dit, le congé annuel ne peut être cédé que pour sa durée excédant 24 jours ouvrables. Le don est volontaire. Aucune contrepartie n'existe pour le donateur. C'est à l'employeur d'organiser ce système.

L'absence du bénéficiaire est "assimilée à une période de travail effectif" pour ses droits liés à l'ancienneté. Il conserve, précise le texte, "tous les avantages qu'il avait acquis avant le début de sa période d'absence".

La loi s'appliquera dès le lendemain de sa publication au Journal Officiel (sauf pour les agents publics pour lesquels un décret est nécessaire).

Source : Proposition de loi permettant le don de jours de repos à un parent d'enfant gravement malade

 

 

Les ruptures conventionnelles impactées par les nouvelles règles d'assurance chômage

Les nouvelles règles concernant l'assurance chômage applicables au 1er juillet 2014 pourraient impacter le recours à la rupture conventionnelle créée en 2008.

En effet, les partenaires sociaux viennent de conclure une nouvelle convention d'assurance chômage qui change les règles d'indemnisation des salariés qui négocient une indemnité supra légale (au-delà de l'indemnité légale) dans le cadre d'une transaction ou d'une rupture conventionnelle.

Changement du calcul du délai de carence pour les cadres

Actuellement, tout salarié qui quitte l'entreprise après un licenciement ou par rupture conventionnelle et ayant négocié une prime au-delà de l'indemnité légale, ne peut solliciter l'allocation de chômage qu'une fois écoulé un délai de carence d'un maximum de 75 jours. L'accord fera passer ce délai de carence (différé d'indemnisation) maximum de 75 à 180 jours, soit 6 mois, excepté pour les licenciements économiques. Le nombre de jours de carence correspondra au montant de la prime obtenue divisé par 90.
Ainsi, une partie des salariés, particulièrement les cadres (plus concernés par les dépassements des indemnités légales) vont devoir attendre beaucoup plus longtemps avant d'accéder à leurs allocations.
Cet allongement du délai de carence devrait diminuer les départs par rupture conventionnelle.

Impact pour les entreprises et les salariés

La rupture conventionnelle avait pour but d'apporter de la flexibilité dans le fonctionnement du marché du travail. Pour les salariés, l'intérêt est de percevoir une indemnité spéciale de rupture - équivalente à l'indemnité de licenciement - et d'être éligibles aux allocations chômage.
Les employeurs quant à eux, n'ont pas à mettre en oeuvre une procédure de licenciement économique - sur laquelle il est toujours difficile de communiquer - ou à rechercher des griefs à reprocher aux salariés pour justifier un licenciement pour motif personnel.

Selon la DARES, en 2012 et 2013, elle concernait environ 32 000 séparations par an.

Cette mesure vise un double objectif :

  • inciter les salariés à rechercher plus rapidement un emploi ;
  • dissuader l'usage abusif de la rupture conventionnelle pour les employeurs.

En conclusion

Au regard de ces nouveaux principes, il est probable que le nombre de ruptures coventionnelles augmente significativement au cours des prochaines semaines, pour "flancher" après le 1er juilet 2014.

 

Le lieu de résidence : nouveau motif de discrimination

Le lieu de résidence constitue désormais un motif de discrimination prohibé au sein des entreprises.

La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine a introduit un nouveau motif de discrimination au sein de l'entreprise.

Ainsi, à l'instar notamment de l'origine, du sexe ou du handicap, aucun candidat à un emploi ou salarié ne peut désormais être écarté d'une procédure de recrutement ou de l'accès à un stage, être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire en raison de son lieu de résidence.

Précision : ne sont pas visées par cette interdiction les mesures de discrimination positive prises en faveur des personnes résidant dans certaines zones géographiques (zones urbaines sensibles, zones de revitalisation rurale...) qui visent à favoriser une plus grande égalité.

Source : Site Internet du Ministère de travail, de l'emploi et du dialogue social

 

Les 3 nouvelles mesures phares pour faciliter la vie des TPME PME

Les 50 premières mesures de simplification ont été présentées le 14 avril 2014 pour réduire le poids des normes administratives pesant sur les entreprises.  

Cette nouvelle étape du choc de simplification lancé par François Hollande fin 2013, entend ainsi en découdre avec la complexité administrative qui coûterait aux entreprises françaises 60 milliards d'euros, d'après l'OCDE (soit 3 à 4% du PIB !).

Voici notre sélection des 3 règles majeures qui pourraient impacter les TPE PME dès le 1er janvier 2015

  • Des bulletins de paie allégés

C'est la mesure la plus attendue : en finir avec les fiches de paie à rallonge ! "Exit" la série de 20 lignes prévalant sur chaque bulletin, le rapport prévoit une version simplifiée contenant uniquement 5 à 6 lignes à l'image du modèle allemand.

  • Une réduction du nombre de statuts pour les entreprises

Pour booster plus encore la création d'entreprise, le rapport préconise le dépôt d'un seul exemplaire des statuts et auprès d'un seul organisme au moment de la création, ainsi qu'un dépôt sous forme dématérialisée.
De plus, un allègement des autorisations préalables est prévu, des procédures contraignantes qui constituent des freins parfois disproportionnés à l'entrepreunariat.

  • La généralisation du titre emploi service (TESE)

Traditionnellement réservé aux entreprises de 9 salariés au plus, le TESE s'impose comme un outil efficace pour aider les TPE à optimiser leur démarche, souvent complexe, d'embauche de leurs premiers salariés. Cet outil facilitant les formalités sociales liées à l'embauche, est malgré tout assez peu déployé à ce jour. C'est pourquoi le TESE sera désormais ouvert aux TPE de 19 salariés au plus.

Source : Site Internet du Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique

Fiche pratique

 

L'obligation d'emploi des travailleurs handicapés

Tous les employeurs occupant au moins 20 salariés doivent employer à temps plein ou à temps partiel des personnes handicapées dans une proportion de 6% de l'effectif salarié total de l'entreprise (article L.5212-1 du Code du travail).

Dans son rapport d'activité 2013 publié le 15 avril 2014, l'Agefiph relève de nombreux signes positifs qui traduisent l'engagement des entreprises à travers l'emploi direct des travailleurs handicapés et le recours à la sous-traitance. Elle souligne aussi la nette progresssion de l'alternace.

Notre fiche pratique se propose de refaire le point sur les règles et les 5 moyens à disposition des entreprises pour satisfaire à leur obligation d'emploi des travailleurs handicapés.

Téléchargez ici notre fiche pratique

Le chiffre

41% des entreprises comptent 6% des personnes handicapées dans leur effectif

Le rapport d'activité 2013 de l'Agefiph, présenté le 15 avril 2014, se montre encourageant et constate une plus  grande mobilisation des entreprises en faveur de l'emploi des personnes handicapées.

Il souligne que 41% des établissement atteignent le quota de 6%.

Il enregistre aussi de nombreux signes positifs (alternance, formation, actions de maintien dans l'emploi) qui traduisent l'engagement des entreprises à travers l'emploi direct de travailleurs handicapés ou le recours à la sous-traitance.

Source : Rapport d'activité 2013 Agefiph