Newsletter Alidoro février 2016

Alidoro en bref

 

Formations interentreprises du premier semestre 2016 : inscrivez-vous !

Au premier semestre 2016, ALIDORO CONSULTANTS vous propose un programme de stages dans le cadre de la formation professionnelle continue :

Pour plus de renseignements sur le contenu de la formation et les formalités administratives, cliquez sur la formation de votre choix pour télécharger le programme complet ou contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par mail à formation@alidoro.fr 

 

Alidoro vous accompagne dans la mise en place de l'entretien professionnel obligatoire

Le compte à rebours est lancé, les entretiens professionnels devront se dérouler ce premier trimestre 2016 si vus ne les avez pas organisé pour les salariés qui sont en poste depuis mars 2014.

En effet, le dispositif est entré en vigueur le 7 mars 2014, de sorte que, pour les salariés en poste à cette date, tous les employeurs devront avoir réalisé l’entretien professionnel au 7 mars 2016.

Alidoro vous accompagne dans la mise en place opérationnelle des entretiens professionnels dans votre entreprise. L’enjeu est de vous aider à transformer cette obligation en outil de management au bénéfice du salarié ET de l’employeur.
Nous pouvons vous accompagner sous forme de session de formation ou de conseil auprès du référent RH et des managers.

Vous pouvez également vous inscrire à "l'atelier entretien professionnel" du 03mars 2016 après-midi
Pour plus de renseignements, contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par mail à formation@alidoro.fr

Actualité RH

Nouvelle aide à l'embauche : Le dispositif "Embauche PME"

Lundi 18 janvier 2016, le Président de la République a annoncé la mise en œuvre d’une mesure de soutien à l’embauche pour les petites et moyennes entreprises, quel que soit leur statut (SA, associations, groupements d’employeurs…).

Ainsi, les entreprises de moins de 250 salariés, qui embauchent entre le 18 janvier et le 31 décembre 2016, un salarié à temps plein, rémunéré jusqu’à 1,3 fois le Smic, bénéficient, durant les deux premières années du contrat, d’une prime trimestrielle de 500 euros, soit 4 000 euros sur deux ans.

Les contrats visés sont les CDI, les CDD de 6 mois et plus, les transformations de CDD en CDI, les contrats de professionnalisation égaux ou supérieurs à 6 mois.

A noter que cette aide est cumulable avec les autres dispositifs existants (ACCRE ; pacte de responsabilité et de solidarité ; CICE ; etc.).

Pour aller plus loin : http://travail-emploi.gouv.fr/grands-dossiers/embauchepme

 

A l'employeur de s'assurer que la visite médicale d'embauche a bien eu lieu !

En application de l’article R. 4624-10 du Code du travail, tout salarié fait l’objet d’un examen médical avant l’embauche ou au plus tard avant l’expiration de la période d’essai, afin de s’assurer de son aptitude à occuper le poste pour lequel il a été recruté.

Néanmoins, en pratique, lorsque l’employeur embauche un salarié pour une très courte durée, il lui est parfois difficile d’obtenir du service de santé du travail un rendez-vous dans les délais pour la visite médicale obligatoire. Pour autant, dans un arrêt du 12 janvier 2016, la chambre criminelle de la Cour de cassation fait preuve de fermeté envers l’employeur :

  • la défaillance du service de santé au travail ne permet pas à l’employeur de s’exonérer de son obligation de sécurité ;
  • l’envoi à l’URSSAF de la déclaration unique d’embauche, entraînant automatiquement la transmission d’un avis à la médecine du travail, ne dispense pas l’employeur de s’assurer que la visite est effective.

L’employeur doit par conséquent être particulièrement vigilant à ce que les services de santé au travail assurent avec diligence les visites médicales obligatoires. A défaut :

  • le salarié peut obtenir en justice des dommages-intérêts ;
  • l'employeur peut être poursuivi sur le plan pénal et encourir une amende (contravention de 5ème classe, soit 1 500 € au maximum, prononcée autant de fois que de salariés concernés).


A noter toutefois que l’employeur a la possibilité de se retourner contre le service de santé au travail pour obtenir réparation du préjudice causé par ses dysfonctionnements dans le suivi des salariés (Cass. 1re civ., 19 décembre 2013, nº 12-25.056).

Source : Cass. crim., 12 janvier 2016, n° 14-87695

 

Le congè de soutien familial devient le congè de proche aidant

Jusqu’à présent, tout salarié ayant au moins 2 ans d’ancienneté pouvait prendre un congé (non rémunéré) de soutien familial afin de s’occuper d'un membre de sa famille (conjoint, concubin, partenaire pacsé, parent, enfant, etc.) présentant un handicap ou une perte d’autonomie d’une particulière gravité (c. trav. art. L. 3142-22).

La loi vient de revisiter le congé de soutien familial en « congé de proche aidant », apportant les changements suivants :

Elargissement des bénéficiaires au-delà du cercle familial

Désormais, le congé de proche aidant est ouvert au titre de toute personne handicapée ou âgée non membre de la famille mais avec laquelle le salarié réside ou entretient des liens étroits et stables et à laquelle il vient en aide de manière régulière et fréquente à titre non professionnel pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne.

Par ailleurs, le fait que le proche aidé soit placé dans un établissement ou chez un tiers autre que le salarié, n'est plus un obstacle à la prise d'un congé de proche aidant.

Assouplissement des modalités

Si la durée maximale du congé est inchangée (3 mois renouvelable dans la limite d’un an pour toute la carrière), ses modalités sont assouplies sur deux points (c. trav. art. L. 3142-24 modifié) :

  • le salarié pourra fractionner son congé avec l’accord de l’employeur et sous réserve d’en avertir ce dernier au moins 48 heures avant chaque période de congé. En cas de dégradation soudaine de l’état de santé de la personne aidée ou d’une situation de crise nécessitant une action urgente, le salarié pourra bénéficier de ce congé immédiatement (les modalités de ce fractionnement seront fixées par un décret à paraître).
  • Le salarié peut, avec l’accord de l’employeur, bénéficier, au lieu d’un congé, d’une période d’activité à temps partiel (C. trav. art. L 3142-24 modifié).

Source : loi 2015-1776 du 28 décembre 2015 ; C. trav. art. L 3142-22 modifié

Fiche pratique

Fiche pratique : L'entretien professionnel

La loi du 5 mars 2014 portant réforme de la formation professionnelle renforce l’obligation de l’employeur de former ses salariés.
Pour contrôler cette obligation l’entretien professionnel devient l’outil à mettre en place : le dispositif est entré en vigueur le 7 mars 2014, de sorte que, pour les salariés en poste à cette date, tous les employeurs devront avoir réalisé l’entretien professionnel au 7 mars 2016.
L’objectif de l'entretien professionnel est de réaliser un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié en termes d’actions de formation, d’obtention d’une certification par formation ou VAE, de progression salariale ou professionnelle.

Le point dans notre fiche pratique

Le chiffre

1 salarié sur 2 concerné par l'entretien d'évaluation

Alors que la période des entretiens annuels bat son plein, la Dares (direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) publie une étude au sujet du lien entre risques psychosociaux et facteurs organisationnels. Et d’après les chercheurs, l’absence d’entretien individuel – notamment dans le cas de salariés à qui on a fixé des objectifs chiffrés précis à atteindre – accentue les risques.

Les entretiens d’évaluation individuelle visent à permettre au salarié et à son supérieur hiérarchique de faire le point, en général une fois par an, sur l’organisation et le contexte du travail ainsi que sur la performance du salarié relativement aux attentes de son employeur.
Selon les données de  l’enquête Sumer, 56 % des salariés ont au moins un entretien individuel d’évaluation par an avec leur supérieur hiérarchique.
Notons que 57% des entreprises de moins de 10 salariés, ne réalisent pas d’entretiens individuels d’évaluation.

Source : Etude DARES
Lien enquête