Newsletter Alidoro Février 2015

Alidoro en bref

 

Formations interentreprises du 1er trimestre 2015 : inscrivez-vous !

Au premier trimestre 2015, Alidoro Consultants vous propose un programme de stages dans le cadre de la formation professionnelle continue :

Téléchargez le programme détaillé et le bulletin d'inscription en cliquant sur la formation de votre choix.
Pour plus d'informations, contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par e-mail à l'adresse suivante formation@alidoro.fr

 

Accédez à l'offre de formation OPCALIA à tarif préférentiel ! 

Dans le cadre de son catalogue de formations interentreprises 2015, OPCALIA a sélectionné Alidoro Consultants pour animer deux formations :

Cliquez sur la formation de votre choix pour télécharger le programme.

Ces actions de formation sont accessibles à toutes les entreprises de la Région Languedoc-Roussillon, adhérentes ou non adhérentes à OPCALIA, et quelle que soit leur taille.

Rendez-vous sur le site Internet OPCALIA http://espaceformation.opcalia.com/fr/ pour :

  • Créer votre compte ;
  • Vous inscrire en ligne.

Pour plus de renseignements sur cette formation, contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par email à marielaure.lautier@alidoro.fr

 

ALIDORO CONSULTANTS recherche un Commercial M2M secteur santé

ALIDORO CONSULTANTS recherche un Commercial M2M H/F pour son client Matooma, spécialiste et pionnier sur le marché des objets connectés. La société a développé une technologie innovante via sa plateforme dédiée à la gestion des parcs de boîtiers communicants et des cartes SIM M2M.


Téléchargez l'offre ci-après pour connaître les missions détaillées du poste et les modalités de réponse : Commercial M2M Santé MATOOMA

Actualité RH

Temps partiel : une ordonnance en faveur des employeurs assouplit la règle des 24 heures par semaine

La loi du 14 juin 2013 a instauré un socle de 24 heures hebdomadaires minimales pour les salariés à temps partiel, afin de lutter contre le temps partiel subi. Une ordonnance, applicable depuis le 31 janvier 2015, apporte des précisions concernant des situations particulières de temps partiels :

  • Les salariés ayant initialement demandé à travailler moins de 24 heures avant de changer d'avis et ceux qui ont signé un contrat d'une durée inférieure avant l'entrée en vigueur de la loi du 14 juin 2013, disposent d'une simple priorité pour accéder à un emploi à temps partiel d'une durée de 24 heures (ou d'une durée conforme au socle que prévoit l'accord de branche).
    En pratique, le salarié ne peut « exiger » la révision de son contrat et l'employeur pourra refuser en cas d'absence d'emploi disponible.
  • La durée minimale de 24 heures ne s’applique pas aux contrats de moins d’une semaine et aux contrats de remplacement (CDD et les contrats de travail temporaire).

Le dispositif ainsi complété "sécurise" les employeurs "tout en préservant le droit nouveau que constitue pour les salariés l'instauration d'une durée minimale de travail en matière de temps partiel", affirme le gouvernement. 

Sources : c. trav. art. L. 3123-14-1 à L. 3123-14-5 ; Ord. 2015-82 du 26 janvier 2015, JO du 30 janvier 2015

 

Compte personnel de formation : des précisions sur le socle de connaissances et de compétences professionnelles

Le compte personnel de formation (CPF) peut être mobilisé pour certaines formations, et notamment celles permettant d'acquérir le socle minimum de connaissances et de compétences (c. trav. art. L. 6323-6). Un récent décret en définit le contenu : le socle est constitué de l'ensemble des connaissances et des compétences qu'il est utile pour un individu de maîtriser afin de favoriser son accès à la formation professionnelle et son insertion professionnelle. Il doit être apprécié dans un contexte professionnel mais il est également utile à la vie sociale, civique et culturelle de l'individu (c. trav. art. D. 6113-1 nouveau).

Le socle comprend 7 modules (c. trav. art. D. 6113-2 nouveau, I) :

  • la communication en français ;
  • l'utilisation des règles de base de calcul et du raisonnement mathématique ;
  • l'utilisation des techniques usuelles de l'information et de la communication numérique ;
  • l'aptitude à travailler dans le cadre de règles définies d'un travail en équipe ;
  • l'aptitude à travailler en autonomie et à réaliser un objectif individuel ;
  • la capacité d'apprendre à apprendre tout au long de la vie ;
  • la maîtrise des gestes et postures et le respect des règles d'hygiène, de sécurité et environnementales élémentaires.

Peuvent s'y ajouter des modules complémentaires pour lutter contre l'illettrisme et favoriser l'accès à la qualification, définis par arrêté sur proposition de l'Association des régions de France (c. trav. art. D. 6113-2, II et D. 6113-4 nouveaux).

Le cas échant, les formations correspondant aux différents modules peuvent être proposées indépendemment les unes des autres (c. trav. art. D. 6113-5 nouveau).

Rappelons que lorsqu'un salarié souhaite mobiliser son CPF en tout ou partie sur son temps de travail, il n'a pas à obtenir l'accord de son employeur sur le contenu de la formation (l'accord reste nécessaire sur le calendrier) (c. trav. art. L. 6323-17 et R. 6323-4).

Sources : Décret 2015-172 du 13 février 2015, JO du 15 février 2015

 

Le compte épargne-temps peut financer des services à la personne

Mis en place dans le cadre d’une convention ou d’un accord de branche ou d’entreprise, le compte épargne-temps (CET) permet d'épargner du temps (ex. : congés payés, jours de RTT) et de l’argent (ex. : prime d’intéressement).

Un décret du 17 décembre 2014 permet également aux salariés de convertir leur compte épargne-temps en chèque emploi-service universel (CESU) pour financer des prestations de services à la personne (garde d’enfant, aide au ménage…).

Cette conversion s’effectue, dans la limite fixée par l’accord ou la convention sans pouvoir excéder 50 % des droits épargnés. Le salarié doit adresser une demande à l'employeur en précisant le montant des droits qu'il entend utiliser ainsi.

Cette mesure expérimentale prendra fin le 1er octobre 2016 et fera l'objet d'une évaluation.

Sources : Loi n° 2014-873 du 4 août 2014, JO du 5 août 2014 ; Décret 2014-1535 du 17 décembre 2014, JO du 19 décembre 2014

Fiche pratique

Surveillance et libertés individuelles des salariés

Internet, téléphone, badges, caméras... les moyens permettant à une entreprise de surveiller ses salariés sont nombreux mais peuvent donner lieu à des dérives qu’il convient de prévenir. En effet, si le chef d'entreprise a le souci légitime de se ménager la preuve de comportements fautifs de certains de ses salariés, il doit pour autant respecter un certain nombre de droits et d'obligations.


Le point dans notre fiche pratique : Surveillance et libertés individuelles des salariés

Le chiffre

1h par jour en moyenne
C’est le temps moyen passé sur Internet au travail à des fins personnelles

D'après l’étude Olféo 2014 sur la réalité de l’utilisation d’Internet au bureau : 

  • 95% des entreprises donnent un accès libre à Internet à leurs collaborateurs ;
  • les salariés passeraient en moyenne 1h48/jour sur Internet ;
  • 58 % de ce temps serait consacré à des fins personnelles (mails, réseaux sociaux, sites de commerce en ligne, de vidéos et musiques…), soit 63 minutes/jour.

Des chiffres à analyser cependant avec précaution :

Ces petites pauses Internet personnelles au cours de la journée n’impliquent pas forcément une chute de productivité car l’étude porte sur une période très large (de 8h à 20h) et inclut la pause-déjeuner.

Les salariés consacrent également de plus en plus de temps personnel à leur travail (en consultant leurs e-mails professionnels depuis leur domicile, en répondant à des coups de fils de clients en dehors des horaires de travail, etc.).

Cette étude confirmerait avant tout que la frontière entre vie privée et vie professionnelle tend à s’estomper. L’essentiel étant pour l’employeur et le salarié de trouver un juste équilibre pour éviter toute dérive de part et d’autre.

Source : Etude OLFEO portant sur l’année 2013, sur plus d’une centaine d’entreprises de taille et de secteurs d’activité divers et sur plus de 100 000 collaborateurs