Newsletter Alidoro Décembre 2013

Alidoro en bref

 

Lancement des sessions de formation Alidoro du premier trimestre 2014

Alidoro Consultants vous propose un programme de stages dans le cadre de la formation professionnelle continue :

Téléchargez le programme détaillé et le bulletin d'inscription en cliquant sur la formation de votre choix.

Pour plus d'informations, contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par e-mail à formation@alidoro.fr

 

Alidoro Consultants forme les ports de plaisance

Suite au diagnostic mené en lien étroit avec l'AGEFOS PME, le CNFPT et l'OPCA Transports, un catalogue des formations collectives des ports de plaisance adhérents à l'UVPLR a pu être édité. Alidoro Consultants compte pami les organismes de formation référencés dans ce catalogue et propose aux collaborateurs des ports de plaisance d'acquérir et/ou de développer leurs compétences sur la thématique :

Dates des sessions du premier trimestre 2014 :

  • Cap d'Agde le 04 février 2014
  • Port Camargue le 11 février 2014
  • Saint Cyprien le 18 février 2014

Les coûts pédagogiques des formations régionales font l'objet de cofinancements importants, à hauteur de 80% par la Région Languedoc-Roussillon et la branche professionnelle.

Pour plus d'informations, contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par e-mail à formation@alidoro.fr

 

Gérer les comportements difficiles

A l'image de la société, l'entreprise est composée avant tout d'hommes et de femmes aux profils variés, source de richesse mais aussi de différences. A ce titre, nous pouvons tous être amenés à côtoyer des personnalités dites "difficiles" qui compliquent la vie au travail, les relations de travail voire le travail lui-même ! Agressives, manipulatrices, anxieuses, critiques... leur comportement négatif, excessif ou inapproprié a tendance à nous destabiliser et à nous stresser. Comment mieux comprendre ces personnes ? Quelle attitude adopter ? Comment se préserver ?

Animée par Florence Lamy, psychologue du travail, notre formation "Gérer les comportements difficiles" s'adresse aux managers soucieux de se montrer efficaces et positifs face à ces différents comportements. Elle leur donne des clés de compréhension, des moyens d'actions et des conseils pratiques au quotidien.

Si vous êtes intéressé par cette thématique, contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par e-mail à formation@alidoro.fr

Actualité RH

 

Nouvelle durée minimale de travail pour les temps partiels à partir du 1er janvier 2014

A compter du 1er janvier 2014, la durée minimale de travail du salarié à temps partiel est fixée à 24 heures par semaine.

Il sera possible de déroger à la durée minimale légale :

  • soit de droit pour un salarié âgé de moins de 26 ans poursuivant ses études ;
  • soit sur demande écrite et motivée du salarié (pour faire face à des contraintes personnelles ou pour lui permettre de cumuler plusieurs activités) ;
  • soit en application d'une convention ou d'un accord de branche.

De plus, le Code du travail limite le nombre d'interruption de l'horaire de travail du salarié à temps partiel. Il ne peut comporter, au cours d'une journée, plus d'une interruption d'activité ou une interruption supérieure à 2 heures. Il est possible de déroger à ces dispositions par une convention ou un accord collectif de branche.

Pour les contrats en cours au 1er janvier 2014 et jusqu'au 31 décembre 2015, la durée minimale est applicable au salarié qui en fait la demande, sauf refus de l'employeur justifié par l'impossibilité d'y faire droit compte tenu de l'activité économique de l'entreprise. A partir du 1er janvier 2016, tous les contrats à temps partiel en cours devront être révisés en tenant compte de la durée minimale sauf si employeur et salarié peuvent se prévaloir d'un cas de dérogation. L'employeur devra rédiger des avenants aux contrats de travail à temps partiel pour inscrire, soit la durée minimale légale du temps partiel, soit une durée inférieure et son motif de dérogation.

Source : loi n°2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi

 

Changement du régime des heures complémentaires au 1er janvier 2014

Le salarié à temps partiel peut effectuer des heures au-delà de la durée de travail fixée dans son contrat, appelées heures complémentaires. Les heures complémentaires sont limitées au cours d'une semaine, d'un mois ou de toute autre période sur laquelle s'effectue la répartition du temps de tavail. Les limites dans lesquelles les heures complémentaires peuvent être effectuées sont précisées dans le contrat de travail. 

Rappel sur le régime des majorations dues sur les heures complémentaires avant la loi : 

  • les heures complémentaires effectuées dans la limite de 10% de la durée contractuelle sont payées non majorées ;
  • les heures complémentaires effectuées au-delà de la limite de 10% de la durée contractuelle (dans la limite de 1/3 de la durée du contrat) sont payées avec un taux de majoration de 25%.

Nouveau régime applicable à partir du 1er janvier 2014 : 

  •  les heures complémentaires accomplies dans la limite de 10% de la durée contractuelle donneront désormais lieu à une majoration de salaire de 10% ;
  • les heures complémentaires effectuées au-delà de la limite de 10% de la durée contractuelle (dans la limite de 1/3 de la durée du contrat) resteront majorées de 25%.

Source : loi n°2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi

 

CDD abusifs suivis d'une embauche en CDI : reprise intégrale d'ancienneté en cas de requalification

En cas d'embauche en contrat à durée indéterminée (CDI) d'un salarié auquel l'employeur a eu précédemment recours dans le cadre d'une répétition abusive de contrats à durée déterminée (CDD), l'ancienneté dont dépend le niveau de rémunération doit être calculé à compter du premier jour du premier CDD.

En effet, selon un arrêt de la Cour de cassation, le salarié, du fait de la requalification des CDD, est réputé avoir occupé un emploi à durée indéterminée depuis le jour de sa première embauche.  

Source : arrêt de la Cour de cassation n°12-15.953 du 06 novembre 2013

 

Une clause de dédit-formation ne peut imposer de rembourser les salaires perçus lors du stage

Si, au titre de la clause de dédit-formation, l'employeur peut exiger le remboursement des frais de formation engagés, il ne peut prétendre au remboursement de la rémunération maintenue au salarié durant la période de formation.

Dans un de ces arrêts, la Cour de cassation précise en effet, que la clause de dédit-formation qui prévoit qu'en cas de départ prématuré, le salarié devra rembourser les rémunérations qu'il a perçues durant sa formation, est nulle.

Source : arrêt de la Cour de cassation n°11-16.032 du 23 octobre 2013

Fiche pratique

 

Les pratiques addictives au travail

Dans un rapport publié le 11 juillet 2013, l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) fait état de plusieurs études tendant à démontrer l'existence d'un lien de causalité direct entre conditions de travail et comportements addictifs.

La consommation d'alcool, de psychotropes ou de stupéfiants constitue un facteur aggravant le risque d'accident du travail que l'employeur doit prendre en compte, ce dernier étant tenu de prendre "les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs" (article L.4121-1 du Code du travail).

L'employeur devant donc se préoccuper des pratiques addictives sur le lieu de travail, notre fiche pratique vous propose une synthèse des moyens de prévention, de contrôle et de sanction de la consommation d'alcool et de drogue au travail.

Téléchargez ici la fiche pratique

Le chiffre

 

Pratiques addictives et accidents du travail

Selon le barème santé de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), 9,3% des consommateurs d'alcool et 13,2% des consommateurs de cannabis ont déclaré avoir augmenté leurs consommations du fait des problèmes liés à leur travail au cours des 12 derniers mois.

Or, la Mission Interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) estime que 15% à 20% des accidents professionnels, de l'absentéisme et des conflits au travail sont liés à l'usage d'alcool, de psychotropes ou de stupéfiants. D'où la nécessité pour les employeurs d'agir pour prévenir, contrôler et sanctionner les pratiques addictives au travail.