Alidoro Newsletter Octobre 2014

Alidoro en bref

ALIDORO forme les adhérents du FAFSEA sur la gestion de la formation professionnelle

ALIDORO CONSULTANTS propose aux salariés qui exercent une activité au sein d’une entreprise relevant du champ de compétences du FAFSEA et qui interviennent dans la gestion de la formation des salariés, une formation sur la réforme de la formation professionnelle.

Objectifs de la formation :

  • appréhender le cadre juridique de la formation professionnelle continue ainsi que les nouveautés et impacts de la réforme de 2014 ;
  • identifier les différents acteurs de la formation professionnelle continue et comprendre leurs liens ;
  • intégrer les obligations et droits respectifs de l’employeur et du salarié en matière de formation ;
  • connaître les différentes modalités d’accès au financement d’une formation ;
  • identifier la méthode et les outils pour construire un plan de formation articulé sur les projets de la structure et centré sur les besoins en développement des compétences des salariés ;
  • acquérir une vision actualisée des autres dispositifs de la formation professionnelle.


Prise en charge de la formation :
Le coût de la formation est entièrement pris en charge par le FAFSEA. L'employeur est également remboursé de la rémunération du stagiaire, dans la limite de 110% du SMIC non chargé par heure de formation suivie.

Durée, lieu et dates de la formation :
La formation dure 2 jours (soit 14 heures) et aura lieu à Nîmes les 20 et 21 novembre 2014. 

Pour plus de renseignements sur le contenu de la formation ou les formalités administratives, téléchargez ci-après le programme complet (programme "Gérer la formation professionnelle continue") ou prenez contact avec Marie-Laure Lautier par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par mail à marielaure.lautier@alidoro.fr

 

Secrétaires médicales : Comment ne pas se laisser gagner par le stress et l’agressivité ?

Plaque tournante d’un service médical ou d’un cabinet, en contact permanent avec la patientèle et les professionnels de santé, la secrétaire médicale doit faire preuve de réactivité et de polyvalence pour :

  • mener plusieurs tâches de front (accueil physique et téléphonique, prise de rendez-vous, travail administratif…) ;
  • gérer les urgences ;
  • s’adapter aux demandes des patients comme aux façons de travailler de chaque médecin.

Interlocutrice privilégiée du patient, la secrétaire médicale doit également faire face au stress des personnes, inquiètes par leur état de santé, et parfois à leur agressivité.

Quelle attitude et comportements adopter ? Comment gérer les cas difficiles ? Comment se préserver ?

Animée par Florence Lamy, psychologue du travail, notre formation interentreprises vous donne des clés de compréhension, des moyens d'actions et des conseils pratiques au quotidien pour gérer avec plus d’efficacité et de sérénité les situations de stress et d’agressivité.

Si vous êtes intéressé par cette thématique, téléchargez le programme détaillé et le bulletin d'inscription en cliquant sur la formation :

Pour plus d'informations sur le contenu de la formation et les formalités administratives, contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par e-mail à formation@alidoro.fr

Actualité RH

Contrat de génération : majoration de l'aide pour l'embauche d'un senior

Le décret n°2014-1046 du 12 septembre 2014, double le montant de l'aide accordée dans le cadre du contrat de génération lorsque l'employeur embauche à la fois un jeune et un senior. Dans ce cadre, son montant est ainsi porté à 8000 euros.

Le montant normal de l'aide liée au contrat de génération est de 2000 euros au titre de l'embauche d'un jeune de moins de 26 ans en CDI et de 2000 euros pour le maintien d'un salarié senior dans l'emploi, soit un montant global de 4000 euros par an versé pendant 3 ans.


A compter du 15 septembre 2014, l'aide est doublée, et son montant global est ainsi porté à 8000 euros (soit 24 000 euros sur 3 ans), lorsque, en parallèle de l'embauche du jeune, l'entreprise embauche un salarié âgé d'au moins 55 ans.


Le décret précise que l'embauche du jeune doit intervenir au plus tard 6 mois après celle du salarié âgé.

 

Des règles d'information du CE sur le plan de formation adaptées

Le décret n°2014-1045 du 12 septembre 2014, actualise les dispositions réglementaires du Code du travail relatives aux informations devant être transmises au comité d'entreprise (CE) dans le cadre de sa consultation sur le plan de formation pour les mettre en conformité avec la loi Formation du 05 mars 2014.

1. Mise à jour des informations à communiquer au CE

Pour la consultation sur le plan de formation, l'employeur doit communiquer une liste d'informations aux membres du CE (ou à défaut aux délégués du personnel). Le décret met à jour cette liste et apporte les changements suivants :

  • il supprime la référence faite à la déclaration administrative relative à la participation des employeurs au développement de la formation. Avec l'entrée en vigueur de la contribution unique en 2016, l'employeur sera à l'avenir tenu de communiquer les informations qu'il a transmises à l'autorité administrative sur les modalités d'accès à la formation professionnelle de ses salariés ;
  • l'employeur doit par ailleurs communiquer le bilan des actions de formation comprises dans le plan de formation, complété par des informations relatives notamment à la nature de ces actions. Le décret précise que, dorénavant, les informations sur la nature des actions engagées devront opérer la même distinction que le plan de formation. Ainsi, l'employeur devra distinguer les informations relatives aux actions d'adaptation du salarié au poste de travail ou liées à l'évolution ou au maintien dans l'emploi, de celles relatives aux actions de développement des compétences.

A effet du 1er janvier 2015, le décret supprime les mentions faites au droit individuel à la formation (DIF) et renvoie au compte personnel de formation (CPF).
L'employeur devra également communiquer aux représentants du personnel le nombre de salariés bénéficiaires de l'entretien professionnel. Il les informera aussi sur le nombre de salariés qui bénéficient de l'abondement lié à l'absence de respect par l'employeur de son obligation relative à l'évolution et à la formation de ses salariés constatés lors de l'entretien de bilan organisé tous les 6 ans et sur les sommes versées à ce titre.

2. Aménagement du calendrier

La consultation du CE en matière de formation est réalisée au cours de 2 réunions qui doivent normalement intervenir avant le 1er octobre et avant le 31 décembre de l'année en cours.
Désormais, un accord d'entreprise peut en disposer autrement.

 

La réforme de l'apprentissage enfin bouclée !

Afin d'atteindre l'objectif de 500 000 apprentis en 2017, le gouvernement a engagé une vaste réforme de l'apprentissage dans le cadre de la loi de finances pour 2014, de la loi Formation du 05 mars 2014 et de la LFR pour 2014. En voici les principaux éléments.

1. Réforme du contrat d'apprentissage

  • Le contrat d'apprentissage peut toujours être conclu pour une durée de 1 à 3 ans, mais peut aussi prendre la forme d'un CDI débutant par une période d'apprentissage.
  • Le principe de gratuité du contrat d'apprentissage tant pour l'apprenti que pour l'employeur est consacré.
  • Pour en permettre la dématérialisation, le contrat d'apprentissage n'a plus à revêtir la signature des parties.
  • La résiliation judiciaire des contrats est prononcée par le Conseil des prud'hommes statuant désormais en la forme des référés afin de raccourcir le délai de contentieux.

2. Réforme du financement de l'apprentissage

  • La taxe d'apprentissage absorbe la contribution au développement de l'apprentissage (CDA) fixée à 0.18% de la masse salariale. Le taux de la taxe d'apprentissage est ainsi porté de 0.50% à 0.68%.
  • Une "fraction régionale de la taxe d'apprentissage" est créée à côté du "quota" et du "hors quota" et l'encadrement des dépenses libératoires est redéfini.
  • Le produit de la contribution supplémentaire à l'apprentissage (CSA) est affecté au financement des CFA et des sections d'apprentissage.
  • Le réseau des OCTA est rationnalisé, leur nombre devant être ramené de 150 à une vingtaine à l'horizon 2016. Seuls les OPCA de branche ou interbranche pourront être habilités au niveau national. Au niveau de chaque région, c'est une chambre consulaire qui sera habilitée.

3. Réforme des aides à l'apprentissage

  • L'indemnité compensatrice forfaitaire (ICF) est remplacée par une prime régionale versée aux entreprises de moins de 11 salariés.
  • Le crédit d'impôt apprentissage (CIA) est réduit. Il ne s'applique plus qu'au titre de la première année du cycle de formation de l'apprenti, alors qu'avant il s'appliquait pour chaque année de cycle.

4. Renforcement du rôle des régions

  • A compter du 1er janvier la région sera notamment en charge de la politique d'accès à l'apprentissage sur son territoire.
  • La région décide de la conclusion, désormais facultative, de contrats d'objectifs et de moyens pour piloter le développement de l'apprentissage.
  • Les régions ont désormais le monopole de la création des CFA.

 

Temps partiel dans les caves coopératives

Un accord du 18 juin 2014 relatif au temps partiel autorise les employeurs des caves coopératives à déroger à la durée minimale légale prévue par la loi du 14 juin 2013.

1. Durée minimale dérogatoire

La durée minimale de travail à temps partiel est fixée à :

  • 7 heures par semaine (ou son équivalent mensuel) dans le cas général ;
  • 15 heures par semaine pour les salariés affectés aux opérations d'élaboration, de conservation, de traitement du vin ;
  • 2 heures par semaine pour les salariés recrutés exclusivement pour le nettoyage, l'entretien et la surveillance des locaux et abords.

2. Contreparties à la dérogation

Pour permettre aux salariés concernés de cumuler plusieurs activités, et d'atteindre la durée d'emploi correspondant à un temps plein, les garanties suivantes sont prévues :

  • regroupement des horaires : ceux-ci doivent être regroupés sur des journées (6 heures de travail au moins) ou des demi-journées (3 heures de travail) complètes. Ces durées peuvent être limitées à 4 heures par journée et 2 heures par demi-journée pour les salariés du nettoyage, de l'entretien et de la surveillance ;
  • coupure de la journée : l'horaire ne peut comporter plus d'une coupure, ni une interruption d'activité excédant 2 heures ;
  • cumul d'emplois : le salarié a la faculté de refuser un changement de planning, s'il cumule des emplois, dès lors que ce changement n'est pas compatible avec l'autre activité.

3. Compléments d'heures

L'accord prévoit la possibilité de recourir aux compléments d'heures, par avenant au contrat de travail, notamment pour faire face à des activités saisonnières, pour les salariés en CDI ou en CDD. Le nombre des avenants est limité à 5 par an et par salarié. Les heures de travail qui sont effectuées dans ce cadre sont rémunérées au taux normal.
En revanche, les heures complémentaires, effectuées hors avenant, sont payées avec une majoration dont la taux est fixé à 15% pour celles n'excédant pas 10% de la durée contractuelle de travail, et 25% au-delà.
Ces heures complémentaires doivent être demandées par l'employeur dans le respect d'un délai de prévenance de 6 jours calendaires.

Fiche pratique

Généralisation de la couverture complémentaire santé

Face au constat d’une couverture collective encore insuffisante, la loi du 14 juin 2013 de sécurisation de l’emploi, conformément à l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013, généralise la couverture complémentaire santé à tous les salariés et prévoit l’allongement de la durée de la portabilité des droits santé et/ou prévoyance pour tous les salariés.

Le 1er janvier 2016 est la date butoir, à laquelle toutes les entreprises devront s’être mises en conformité avec la loi sur la sécurisation de l’emploi et avoir instauré la couverture santé collective obligatoire pour TOUS LEURS SALARIÉS.

Découvrez les points clés sur la généralisation de la couverture complémentaire santé dans notre fiche pratique.

Télécharchez ici notre fiche pratique.

Le chiffre

29% des chefs d'entreprise n'ont toujours pas entendu parler de la généralisation de la complémentaire santé !

En 2014, 29% des chefs d’entreprise n’ont toujours pas entendu parler de la généralisation de la complémentaire santé.

Parmi les chefs d’entreprises non équipés en complémentaire santé (les plus concernés par la réforme), 20 % n’en ont pas entendu parler, 30 % en ont entendu parler mais ne s’y sont pas vraiment intéressés, et 13 % en ont entendu parler mais manquent d’information ou trouvent cela très compliqué.

Du côté des salariés travaillant dans des entreprises non équipées, 85% d’entre eux pensent être mal informés, 43% estimant ne pas connaître la réforme, 42% manquant d’information et considérant que c’est un sujet compliqué.

L’étude soulève ainsi un besoin d’information encore important, tant des entreprises que des salariés, sur la mise en place de la complémentaire santé obligatoire.

Nous pouvons souligner de plus, que les attentes des français en matière de complémentaire santé sont importantes :

  • 45% des salariés français attendent de leur employeur qu'il agisse prioritairement sur l'aide à la mutuelle complémentaire et la prévoyance pour améliorer le bien être au travail ; 
  • de plus, 58% des français placent la santé et la qualité des soins en 2ème préoccupation après le chômage et l'emploi.


Source : enquête exclusive  réalisée par l’IFOP pour Malakoff Médéric auprès de 1000 entreprises de 1 à 99 salariés et de 1000 salariés de ces entreprises, entre le 27 février et le 10 mars 2014.